Trump confirme avoir téléphoné récemment au président vénézuélien Maduro
Le président américain Donald Trump a confirmé dimanche, sans en donner la teneur, avoir eu un échange téléphonique avec son homologue vénézuélien Nicolás Maduro. Ce dernier dénonce une «agression en préparation» des Etats-Unis dans une lettre à l'OPEP.
Washington qui dit lutter contre les cartels de la drogue, a déployé des forces armées depuis septembre en mer des Caraïbes, notamment un porte-avions, le plus grand au monde, et accentué la pression ces derniers jours en décrétant samedi que l'espace aérien du Venezuela devait être considéré comme «totalement fermé».
«Je ne dirais pas que cela s'est bien ou mal passé. C'était un appel téléphonique», a déclaré à bord de l'avion Air Force One le président américain à propos de sa conversation avec son homologue de gauche radicale, initialement révélée par le «New York Times» cette semaine.
Bête noire des Etats-Unis depuis un quart de siècle, le Venezuela est accusé par Donald Trump d'être derrière le trafic de produits stupéfiants qui inondent les Etats-Unis. Caracas dément et rétorque que l'objectif véritable de Washington est de le renverser et la mainmise sur le pétrole vénézuélien.
Le sénateur républicain américain Markwayne Mullin a affirmé dimanche que Washington avait proposé à Maduro de quitter le pays: «Nous avons donné à Maduro une opportunité de partir. Nous lui avons dit qu'il pouvait partir pour la Russie ou qu'il pouvait aller dans un autre pays».
Source: AFP
Le gel des procédures d'asile aux Etats-Unis va durer «longtemps», annonce Trump
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche que le gel des procédures d'asile aux Etats-Unis, annoncé après qu'un Afghan a tué une militaire et en a gravement blessé un second, va durer «longtemps».
«Je pense longtemps», a affirmé Donald Trump, interrogé sur combien de temps il prévoyait de geler les décisions sur l'octroi de l'asile, ajoutant qu'il n'avait «pas de limite de temps» en tête lorsqu'on lui a demandé des précisions.
Source: AFP
Trump veut «suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde»
Une des deux membres de la Garde nationale attaqués mercredi à Washington par un suspect afghan est décédée, a annoncé jeudi Donald Trump, qui veut répondre à cette attaque en mettant fin à «l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde».
«Je vais suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers monde afin de permettre au système américain de se rétablir complètement», a écrit Donald Trump sur ses réseaux sociaux. Il a également menacé d'annuler «des millions» d'admissions d'étrangers accordées par le gouvernement de son prédécesseur démocrate Joe Biden et d'«expulser toute personne qui n'est pas un atout pour les Etats-Unis».
Source: AFP
Trump prend les Frères musulmans dans son viseur
Le président américain Donald Trump a signé lundi un décret enclenchant un processus au terme duquel les branches des Frères musulmans dans certains pays doivent être désignées comme «organisations terroristes étrangères.»
Le texte publié par la Maison Blanche note que les branches des Frères musulmans «au Liban, en Jordanie et en Egypte», le pays où ce mouvement a été fondé, «commettent ou encouragent et soutiennent des campagnes de violence et de déstabilisation qui nuisent à leurs propres régions, à des citoyens américains ou à des intérêts américains».
C'est au chef de la diplomatie Marco Rubio et au ministre des Finances Scott Bessent qu'il reviendrait de mener à bout le processus de désignation.
La classification comme «organisation terroriste étrangère» permet, outre la pression politique, de prendre une série de mesures financières et administratives: gel des avoirs, interdiction de transactions, interdiction d'entrée sur le territoire américain, etc.
Source: AFP
L'administration Trump révoque un statut légal pour les Birmans
L'administration du président américain, Donald Trump, a annoncé lundi la révocation du statut de protection temporaire (TPS) pour les Birmans, jugeant que la situation dans leur pays s'est «améliorée», avec quelque 4000 personnes qui pourront donc être expulsés des Etats-Unis dans les prochains mois.
L'armée birmane, qui a pris le pouvoir en 2021, déclenchant une guerre civile, présente les élections qui débutent le 28 décembre comme une étape vers la réconciliation. Les groupes rebelles ont néanmoins annoncé qu'ils boycotteraient les élections dans les importantes enclaves qu'ils contrôlent, tandis que les défenseurs des droits humains ont dénoncé les restrictions aux libertés dans la campagne dans les zones tenues par la junte.
Source: AFP
Trump dit qu'il va rencontrer vendredi le «communiste» Mamdani, maire élu de New York
Donald Trump a annoncé mercredi qu'il allait rencontrer le maire socialiste élu de New York, Zohran Mamdani, vendredi, lors d'une visite organisée dans le Bureau ovale, dans un message sur sa plateforme Truth Social.
Issu de l'aile gauche du Parti démocrate et opposant farouche au président républicain, le futur maire de la plus grande ville des Etats-Unis s'était dit prêt, dès son élection début novembre, à dialoguer avec Donald Trump sur «le coût de la vie», au coeur des préoccupations des Américains.
«Le maire communiste de New York, Zohran 'Kwame' Mamdani, a demandé à ce que l'on se rencontre. Nous avons décidé que cette rencontre aura lieu dans le Bureau ovale, vendredi 21 novembre», a écrit le président américain.
Kwame est le deuxième prénom de Zohran Mamdani, un hommage à la grande figure de la lutte pour l'indépendance au Ghana, Kwame Nkrumah. Se posant en figure de la résistance face au président, Zohran Mamdani a largement utilisé Donald Trump comme épouvantail tout au long de sa campagne, l'accusant de «fascisme».
Donald Trump fait de même de son côté, disant aux Américains qu'ils étaient désormais face à un «choix entre le communisme et le bon sens».
Source: AFP
Cristiano Ronaldo invité au banquet d’Etat de Donald Trump
La star mondiale du football Cristiano Ronaldo a participé à un banquet d’Etat organisé par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Attaquant du club Al-Nassr, le joueur portugais accompagnait en réalité une délégation saoudienne dans le cadre de la visite officielle du prince héritier Mohammed ben Salmane.
Dans une interview, Cristiano Ronaldo n'avait pas caché son admiration pour Donald Trump: «Il est capable de faire avancer les choses, j'aime les gens comme lui», soulignant sa volonté de pouvoir échanger avec le président américain.
Parmi les invités, Le milliardaire Elon Musk était lui aussi présent, bien qu'assis à une table différente de celle de Donald Trump, signe d'un réchauffement des relations entre le président et l'homme le plus riche du monde.
Source: Ouest-France et AFP
Trump dit que l'Arabie saoudite devient un «allié majeur non-membre de l'Otan»
Donald Trump a annoncé mardi que l'Arabie saoudite devenait un «allié majeur non-membre de l'Otan», lors d'un dîner de gala donné à la Maison Blanche en l'honneur du prince hériter Mohammed ben Salmane en visite à Washington.
«Ce soir, je suis ravi d'annoncer que nous poussons notre coopération militaire à des sommets encore plus élevés en désignant officiellement l'Arabie saoudite comme un allié majeur non-membre de l'Otan, ce qui est quelque chose de très important pour eux», a déclaré le président américain.
Dix-neuf pays bénéficient actuellement de ce statut privilégié qui prévoit une étroite coopération militaire avec les Etats-Unis.
Source: AFP
Trump défend le prince héritier saoudien sur l'assassinat de Khashoggi
En plus d'offrir à Mohammed ben Salmane une spectaculaire réhabilitation diplomatique assortie d'importants accords dans la défense et l'énergie, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.
Ce dernier a obtenu la promesse d'une livraison «future» d'avions de combat F-35, d'une coopération renforcée dans le nucléaire civil, et d'un accès aux technologies américaines avancées en matière d'intelligence artificielle.
«Vous parlez d'une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l'aimiez ou pas, des choses se sont produites», a lancé le républicain de 79 ans en réponse à une question sur Jamal Khashoggi, ancien chroniqueur du Washington Post.
Mohammed ben Salmane «n'était au courant de rien», a affirmé Donald Trump, qui s'en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question. Il l'a accusée, pendant un échange dans le Bureau ovale en compagnie du prince héritier, de chercher à «embarrasser» celui qu'il qualifie de «très bon ami».
Source: AFP
Trump reçoit le prince héritier saoudien avec tous les égards
Donald Trump reçoit mardi le prince héritier saoudien, qu'il espère convaincre de normaliser les relations avec Israël en échange d'une coopération renforcée avec l'Amérique dans l'énergie et la défense.
Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite signeront un accord-cadre sur le nucléaire civil lors de cette visite, la première depuis que le chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi a été tué en 2018 par des agents saoudiens.
Loin de la froideur témoignée après cet assassinat par son prédécesseur Joe Biden, qui avait promis de traiter Mohammed ben Salmane en «paria», le président américain affiche une franche complicité avec le prince.
Il a promis d'accéder à une demande très sensible de son allié, la livraison d'avions de combat avancés. «Nous vendrons des F-35» à Ryad, a déclaré lundi le milliardaire, qui a de semblables affinités avec plusieurs dirigeants autoritaires.
Source: AFP
«Nous pourrions avoir des discussions» avec le Venezuela de Maduro, dit Trump
Le président américain Donald Trump a évoqué dimanche de possibles «discussions» avec son homologue vénézuélien Nicolás Maduro. Les tensions sont fortes entre les deux pays, après que les Etats-Unis ont déployé une importante présence militaire dans les Caraïbes.
Le déploiement américain d'ampleur au large de l'Amérique latine vise officiellement à mener une campagne militaire contre le trafic de drogue à destination des Etats-Unis. «Nous pourrions avoir des discussions avec Maduro et nous verrons comment cela se passe», a déclaré Donald Trump à la presse, à l'aéroport international de Palm Beach, en Floride.
«Ils aimeraient discuter», a ajouté le républicain, alors que la justice américaine offre une récompense de 50 millions de dollars pour la capture du dirigeant vénézuélien. Washington accuse ce dernier d'être à la tête du «cartel des soleils», organisation dont des experts doutent de l'existence sous cette forme, décrivant plutôt un système de corruption profitant du crime organisé.
Source: AFP