Il ne se représentera pas. Oubliée, la tentative de briguer un troisième mandat, ce qu’interdit de façon très claire le 22e amendement de la Constitution des Etats-Unis? Donald Trump a en tout cas, pour la première fois, fait un pas vers un possible renoncement lors de l’émission «Meet the Press» de la chaîne NBC. Ses mots? «C’est quelque chose que, à ma connaissance, vous n’avez pas le droit de faire.» Ses 5 raisons doivent toutefois inciter à la prudence.
Trump parle d’avenir
Il aurait pourtant été facile de répondre «non» à la question «Envisagez-vous sérieusement un troisième mandat, Monsieur le président, même si la Constitution l’interdit? Ou s’agit-il de rester politiquement viable?», posée par la journaliste Kristen Welker. Au lieu de cela, Donald Trump a d’abord reculé en s’abritant derrière ses avocats. «C’est quelque chose que, à ma connaissance, vous n’avez pas le droit de faire. Il y a beaucoup de gens qui me poussent à me présenter en 2028. Mais ce n’est pas quelque chose que je cherche à faire. Je souhaite passer quatre bonnes années et laisser la place à quelqu’un, idéalement un grand républicain, un grand républicain, pour poursuivre l’aventure.»
Trump est en grande forme
C’est lui qui le dit dans l’entretien à NBC, dont la chaîne a diffusé le verbatim entier: «Je me sens très bien. Je viens de passer un examen médical. J’ai passé – contrairement à tous les autres présidents – des tests cognitifs et je les ai réussis. J’ai eu 100% de bonnes réponses. Et Le médecin a dit: 'Je n’ai jamais vu ça avant.' Biden n’a pas pris de test cognitif – il n’aurait pas pu répondre correctement à la première question. Mais je me suis très bien débrouillé sur le plan physique, à la fois physiquement et mentalement.»
Trump écoute ses partisans
Pour le moment, l’hypothèse d’un troisième mandat est écartée. Mais Donald Trump reconnaît avoir échangé sur le sujet avec ses partisans et ses conseillers. «Beaucoup de gens ont dit des choses différentes, admet-il. Il existe des moyens de le faire. Il y a des façons de faire. Et vous savez que c’est la même chose. Si vous regardez la question de la vice-présidence, vous entendez différents concepts et différentes personnes dire: 'Vous pouvez avoir un vote par écrit.'» Traduisez: la question n’est pas close.
Trump a effacé Biden
Pour l’actuel président, la fin de son mandat viendra clore huit années à la Maison Blanche. Son vocabulaire est révélateur. Le mandat de Joe Biden est comme effacé. Il aura été une parenthèse. C’est sur huit années que Donald Trump veut être jugé. Ce qui pose une question: peut-il encore, à l’avenir, changer d’avis?
Trump a déjà gagné
«Pour que vous compreniez bien, quatre ans, c’est long, explique-t-il à NBC. J’ai presque quatre ans devant moi. Vous savez, toutes ces choses que nous avons faites, nous les avons faites plus que n’importe quel président – même vous pourriez l’admettre. Personne n’a fait autant de choses que nous. Personne n’a fait cela en un peu plus de trois mois. Comme on dit, 100 jours. J’ai l’intention de faire du bon travail en tant que président et de mettre le pays sur la bonne voie. Car si je n’avais pas gagné, ce pays aurait échoué. Nous aurions été une nation en faillite.»