Le conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, a été proclamé mercredi futur président du Honduras, trois semaines après des élections marquées par un écart très faible et des accusations de fraude, marquant un retour à droite du pays.
Cet homme d'affaires de 67 ans, fils d'immigrés palestiniens, s'est imposé face au présentateur de télévision Salvador Nasralla, lui aussi de droite, qui exigeait un large recomptage des voix en raison de supposées irrégularités. Le Conseil national électoral (CNE) «déclare élu pour un mandat de 4 ans le citoyen Nasry Juan Asfura Zablah», a indiqué sa présidente Ana Paola Hall.
Pour le grand bonheur des USA
Les Etats-Unis ont salué mercredi la victoire «claire» et «incontestable» de Nasry Asfura. Washington a immédiatement appelé toutes les parties «à respecter les résultats».
«Nous sommes impatients de travailler avec son administration pour faire progresser notre coopération bilatérale et régionale en matière de sécurité, mettre fin à l'immigration illégale vers les États-Unis et renforcer les liens économiques entre nos deux pays», a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, dans un communiqué diffusé quasi simultanément à la proclamation de l'autorité électorale hondurienne.