La tension géopolitique est montée d'un cran: alors que le président américain Donald Trump a annoncé autoriser des essais d'armes nucléaires pour la première fois en 33 ans, la Russie s'est mise à menacer la Belgique avec ses armes nucléaires.
Tout a commencé par une déclaration du ministre belge de la Défense, Théo Francken, affirmant qu'en cas d'attaque russe contre l'Europe, «chaque ville russe» «disparaîtrait de la surface de la terre» en représailles, grâce à la riposte européenne. La réponse de l'ancien président russe Dmitri Medvedev ne s'est pas faite attendre.
«Bravo à tous les amis de la Russie (et surtout à cet idiot de ministre belge de la Défense) pour le succès de l'essai du drone sous-marin à propulsion nucléaire Poseidon», a-t-il écrit sur X. «Contrairement au Bourevestnik, le Poseidon peut être considéré comme une véritable arme de destruction massive.»
«La Belgique disparaîtra»
Le Poseidon est un drone sous-marin télécommandé pouvant être équipé d'une ogive nucléaire. Il est conçu pour déclencher des raz-de-marée atteignant plus de 500 mètres de hauteur lors de sa détonation, menaçant ainsi les régions ciblées d'un véritable «tsunami nucléaire».
Dmitri Medvedev a réaffirmé à la Belgique l'énorme pouvoir destructeur du drone sous-marin, jugé impossible il y a encore quelques années. En réponse sous sa publication, un utilisateur de X a suggéré, dans les commentaires d'une publication, que la Russie devrait tester le Poseidon au large des côtes belges. L'allié de Poutine, Dmitri Medvedev, a répondu: «Alors la Belgique disparaîtra.»