Affaire de violences sexuelles
A la veille de son jugement, P. Diddy demande pardon et se dit «brisé»

A la veille de son jugement pour violences sexuelles, P. Diddy a écrit une lettre au juge exprimant ses remords. Le magnat du hip-hop, acquitté des charges les plus graves, reste coupable de transport de personnes à des fins de prostitution.
Publié: 03:52 heures
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P. Diddy a demandé pardon aux victimes à la veille de son jugement.
Photo: AP
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AFP Agence France-Presse

A la veille de son jugement dans une retentissante affaire de violences sexuelles, le magnat du hip hop P. Diddy a écrit une lettre au juge dans laquelle il demande pardon pour ses actes et se dit «brisé». «Je me suis perdu au cours de mon chemin. Perdu dans la drogue et l'excès.

Ma chute trouvait sa source dans mon égoïsme. J'ai été humilié et brisé jusqu'au plus profond de moi», écrit la star de 55 ans dans une lettre transmise jeudi au juge. En juillet, l'ex-producteur et homme d'affaires, Sean Combs de son vrai nom, a été acquitté des charges les plus lourdes qui reposaient contre lui, à savoir trafic sexuel et association de malfaiteurs.

Mais il a été reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution, des faits théoriquement passibles de 20 ans d'emprisonnement. Le parquet a réclamé une peine au moins supérieure à 11 ans. Dans son courrier, le rappeur écrit que «ces deux dernières années ont été les plus difficiles de ma vie, et je n'ai personne d'autre à blâmer pour cette situation que moi-même».

«Désolé pour la souffrance causée»

Alors que le parquet avait mis en avant le fait qu'il n'avait exprimé «aucun repentir», Sean Combs présente ses «excuses». Il se dit «sincèrement désolé pour toute la douleur et la souffrance» causées par sa conduite.

Dans cette affaire, P. Diddy était accusé d'avoir forcé des femmes – dont la chanteuse Cassie, son ex petite amie, et une compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de «Jane» - à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant que lui se masturbait ou filmait. Il lui était également reproché d'avoir mis en place un réseau criminel pour organiser ces activités nommées «freak-offs» ou «hotel nights».

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