Le nombre de personnes travaillant le dimanche augmente en Suisse. Ce phénomène touche avant tout les personnes particulièrement vulnérables, avertit vendredi une alliance, en appelant à ne pas sacrifier ce «bien commun» aux intérêts économiques à court terme.
Selon une nouvelle étude, présentée vendredi, le travail dominical nuit au bien-être physique, psychique et social, en particulier lorsque les possibilités d'aménagement du temps de travail sont limitées. Cela affecte non seulement les travailleurs, mais aussi leurs familles, dénonce l'alliance.
Les femmes et les migrants plus touchés
Cette coalition s'oppose aux projets en cours d'examen visant à assouplir le droit du travail. Selon elle, le travail du dimanche doit rester limité aux professions «indispensables» à la société. Actuellement, les femmes, les migrants et les personnes exerçant des emplois précaires sont surreprésentés parmi les gens travaillant le dimanche.
L'alliance est constituée des Eglises, des syndicats, des organisations de femmes, des partis politiques ainsi que de la Société suisse de médecine du travail.