Le syndicat SSP et le prestataires de service au sol Airline Assitance Switzerland (AAS) à l'aéroport de Zurich se sont mis d'accord sur un plan social. Le personnel d'AAS s'était mis en grève car l'entreprise avait annoncé la fin de ses activités à Zurich.
Les employés avaient décidé de cesser le travail avec le soutien du SSP Trafic aérien après qu'AAS a refusé d'élaborer un plan social, indique le syndicat mercredi dans un communiqué. Selon lui, cette grève a été couronnée de succès car les employés bénéficieront désormais d'un plan social. Presque toutes les revendications du SSP ont été satisfaites.
Pour le syndicat, tous les employés vont recevoir une indemnité de départ, peu importe s'ils ont déjà trouvé un nouvel emploi ou non. Le plan social met aussi l'accent sur le placement des salariés d'AAS, avec pour objectif qu'une solution de remplacement soit trouvée pour chacun d'entre eux.
Pour y parvenir, AAS met actuellement en place un centre pour l'emploi qui servira de plateforme de placement. Toutefois, ceux qui n'auront pas trouvé d'emploi à la fin de leur période de préavis bénéficieront d'autres prestations du plan social, en fonction de leur âge et de leurs années de service, a écrit le Syndicat des services publics (SSP).
Fermeture «inévitable»
Pour le syndicat, il est clair que sans la mobilisation et sans la grève d'avertissement de vendredi, il n'y aurait pas eu de plan social. La pression sur les prix et les salaires dans le transport aérien est énorme. Pour le SSP, l'augmentation des conflits de travail n'est donc pas un hasard, mais le résultat d'une guerre des prix toujours plus agressive aux dépens des employés.
La fermeture de l'antenne zurichoise était inévitable, selon un communiqué d'AAS. La direction est parvenue à cette conclusion après avoir examiné les propositions de manière approfondie et minutieuse.
Le plan social négocié prévoit des mesures adaptées aux différentes opportunités et possibilités des employés. L'accent est mis sur le maintien en emploi des salariés dans d'autres entreprises d'assistance en escale.
La mutation des quelque 210 collaborateurs sera possible s'ils la réalisent avant la fin octobre, poursuit AAS. C'est pourquoi les licenciements n'ont pas eu lieu fin août, mais seulement en septembre.