Les 5 infos suisses du jour
Coup dur pour Genève! L'Unicef délocalise des centaines d'emploi à l'étranger

Au menu de ce mercredi 19 novembre: L'Unicef quitte en partie Genève, des médecins exigent des paiements cash, une alerte sur les crédits agricoles laxistes, des arbres protégés des manifestations, et enfin, le bruit au Conseil national.
Publié: 06:38 heures
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Dernière mise à jour: 07:01 heures
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L'Unicef va délocaliser la majorité de son personnel genevois à Rome, Nairobi ou Istanbul.
Photo: Shutterstock

Pour bien démarrer la journée, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un concentré des actualités suisses à ne pas manquer en ce mercredi 19 novembre. C'est parti: 

1

L’Unicef délocalise la majorité de ses postes genevois

L’Unicef mène une vaste restructuration qui implique la délocalisation de la majorité de son personnel genevois, rapportent la «Tribune de Genève» et «24 heures». Sur 400 postes, seuls une centaine demeureront à Genève, principalement au sein du bureau des urgences (EMOPS). Les postes délocalisés sont transférés à Rome, Nairobi ou Istanbul. Cette réorganisation mondiale doit générer 39 millions de dollars d’économies par an dès 2026. Le plan, motivé par une forte baisse attendue des recettes, s’inscrit dans une refonte plus large des quartiers généraux de l’organisation. Il s'agit d'un revers supplémentaire pour la Genève internationale, déjà affectée par d’autres coupes au sein d’agences onusiennes.

2

Des médecins suisses exigeraient des paiements en espèces pour opérer

Selon des organisations de patients citées par les titres alémaniques de Tamedia, des médecins auraient de plus en plus souvent réclamé des paiements en espèces pour effectuer des interventions. Les sept centres de patients regroupés au sein de la faîtière nationale ont reçu 32 signalements en six mois. Les cas proviennent de toute la Suisse, avec une concentration dans la région zurichoise, a indiqué Mario Fasshauer, directeur de la Patientsstelle Zürich. Les médecins expliquaient qu’ils ne pourraient opérer que dans six mois, voire pas du tout, sans ce paiement supplémentaire. Les interventions concernées étaient pourtant toutes couvertes par l’assurance de base.

3

Des crédits agricoles validés sans contrôle

L’Interessengemeinschaft für nachhaltiges landwirtschaftliches Bauen (IG NLB) (Association d’intérêt pour la construction agricole durable) accuse les autorités de fermer les yeux lors de l’octroi de crédits aux exploitations agricoles, rapporte la «Neue Zürcher Zeitung». Selon le cofondateur d'IG NLB, Andreas Bosshard, des projets très problématiques seraient régulièrement validés sans contrôle suffisant, aggravant l’endettement des exploitations agricoles. Les agriculteurs suisses seraient ainsi les plus endettés d’Europe. L’IG NLB demande au Conseil fédéral d’exiger, dans la nouvelle politique agricole, une preuve d’amélioration financière avant tout nouvel investissement. L’Union suisse des paysans rejette ces propositions, estimant que la faible rentabilité de la production constitue le véritable problème.

4

Genève veut protéger ses arbres des manifestations

La Ville de Genève impose désormais des règles strictes pour protéger les arbres lors des grandes manifestations. Cela complique l’organisation de la Course de l’Escalade, selon «Le Temps». Après des études révélant la fragilité du parc des Bastions, de nouvelles directives sanctuarisent les zones sous les couronnes d’arbres et limitent fortement le matériel autorisé. Les organisateurs de la plus grande course populaire de Suisse ont dû réduire l’emprise de leurs installations, investir 50'000 francs supplémentaires et adapter la logistique. La Ville salue les efforts réalisés mais demande encore des améliorations afin de préserver durablement les parcs soumis à une forte pression.

5

Le bruit au Conseil national passé au crible

Le niveau sonore dans la salle du Conseil national oscille généralement entre 63 et 69 décibels, soit l’équivalent d’un téléviseur allumé ou d’une conversation animée, rapportent les titres CH Media. A la demande de la présidente du Conseil national, Maja Riniker (Parti libéral-radical), des mesures ont été effectuées: les valeurs limites de la Suva n’ont jamais été dépassées et le bruit est uniformément réparti, de sorte qu’aucune modification structurelle n’est prévue. Lors du débat sur l’initiative de réduction de moitié des émissions, un pic à 81 décibels a toutefois été enregistré, comparable au bruit d’une tondeuse ou d’une route très fréquentée.

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