Pour démarrer ce mois de septembre, Blick, avec l’appui de l’ATS, vous propose un condensé des infos suisses qui font l’actualité ce lundi. Que réserve ce 1er septembre? Voici les 5 infos qui vont compter:
Les aînés négligés durant la pandémie
La plus grande erreur qui a été commise durant la pandémie de Covid-19 a été la manière dont on a traité la population âgée, estime Anne Lévy dans une interview accordée à la «Neue Zürcher Zeitung». «Ce sont elles (NDLR: les personnes âgées) qui étaient les plus vulnérables», a déclaré la directrice de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Pour Anne Lévy, les personnes concernées n'ont pas été suffisamment écoutées: certaines voulaient voir leurs proches, tandis que d’autres demandaient davantage de protection. Cela a montré qu’il n’existait pas de solution unique pour tout le monde et que ce champ de tension laissait encore place à des améliorations. Concernant les jeunes, la directrice de l'OFSP a reconnu que les mesures auraient probablement pu être assouplies plus tôt.
Un festival vaudois fragilisé par le fisc
Le festival Buskers à Morges se voit contraint par le fisc vaudois de payer des impôts à la source sur les dons du public faits aux musiciens. Les repas, l'hébergement et le transport des artistes étrangers sont aussi imposés à la source, révèle «La Côte». Cette décision est légale, mais jugée excessive par des fiscalistes. Le principe «au chapeau», qui garantit le libre accès aux concerts, se retrouve fragilisé: les cachets récoltés restent modestes (60 à 80 francs par soir et par chapeau), loin de générer des bénéfices. D’autres manifestations, comme le festival de Vevey, ont intégré cette charge dans leur budget, alors qu’à Neuchâtel ou Coire, de tels prélèvements n’existent pas. Pour l’Etat de Vaud, tout revenu supérieur à 300 francs doit être imposé. Cette rigueur fiscale interroge alors que le Canton soutient financièrement le festival (20'000 francs par édition). Ce paradoxe menace l’équilibre, voire l’avenir de l’événement.» On va faire nos calculs, mais il va falloir qu’on trouve des solutions si on veut revenir en 2026», a ainsi dit Sylvie Pasche, directrice artistique de la manifestation.
Cassis taclé pour son absence
Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis n’a pas participé à la commémoration des victimes de la tragédie de Mattmark en 1965 où un pan du glacier de l'Allalin s'était effondré sur un chantier, tuant 88 personnes. Une absence déplorée par le conseiller national valaisan Emmanuel Amoos qui a réagi sur la plateforme X à un message d'Ignazio Cassis exprimant sa solidarité avec les 88 victimes: «J’étais présent aujourd’hui à Mattmark, mais vous n’y étiez pas. Les familles des victimes, les autorités italiennes dont le Ministre Monsieur Luca Ciriani, et les autorités cantonales, elles, étaient bien présentes. Nous aurions toutes et tous apprécié votre présence», a-t-il écrit. D’après CH Media qui a relevé la réaction d'Emmanuel Amoos, une réponse brève avait été envoyée fin 2024 pour décliner l’invitation, signée par le chancelier de la Confédération Viktor Rossi. Elle précisait que la cérémonie ne pouvait pas être placée sous le patronage du Conseil fédéral.
De plus en plus de vélo dans les trains
La demande pour des places de vélo dans les trains suisses a fortement augmenté depuis la pandémie de Covid-19. Les CFF ont ainsi vendu environ 305'000 cartes journalières vélo en 2018. Un chiffre passé à 421'000 en 2022, et actuellement à un peu moins de 400'000, rapportent les titres alémaniques de Tamedia. Au total, les CFF transportent environ 1,7 million de vélos par an. Depuis 2021, une obligation de réservation s’applique sur de nombreux trajets. Elle devait apporter de l’ordre, mais elle a aussi conduit à des réservations multiples. Chaque emplacement vélo se fait au détriment de jusqu’à trois places assises. À titre de solution provisoire, les CFF libèrent parfois le compartiment postal afin de pouvoir embarquer davantage de vélos.
Le spécialiste du slalom Paul-André Dubosson n'est plus
L’ancien skieur, entraîneur de ski alpin et directeur sportif du FC Sion Paul-André Dubosson est décédé à l’âge de 66 ans des suites d'une maladie, rapporte le «Nouvelliste». Paul-André Dubosson, spécialiste de slalom, avait cessé très tôt sa carrière de skieur pour se lancer dans le coaching, aux Etats-Unis d’abord, puis au côté de la Néo-Zélandaise Annelise Coberger. Il avait ensuite intégré Swiss-Ski. Le Valaisan avait tutoyé les sommets comme entraîneur de la championne de slalom Vreni Schneider. Après le ski, il avait poursuivi sa carrière dans le monde du football où il avait fonctionné comme directeur sportif du FC Sion de 1995 à 2000. Le Saviésan, connu dans le monde sportif et bien au-delà pour sa jovialité, avait enfin occupé un poste de contrôleur antidopage auprès de Swiss Olympic, de 2000 à 2012