Comme trois autres cantons, Vaud a obtenu des autorisations de tir de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Une décision effective dès ce lundi 1er septembre et jusqu'au 31 janvier prochain. Ce mardi, l'Etat de Vaud s'est justifié dans un communiqué.
Concrètement, le Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES) mené par Vassilis Venizelos (Les Vert-e-s) vient d'autoriser la «régulation proactive de la meute du Mont Tendre», et ce «à la suite des prédations constatées cet été».
Le Canton considère cette meute, l'une des trois qui évolue sur son territoire, comme «responsable de plus d’une vingtaine de prédations depuis le 1er juin 2025, début de la période d’estivage». Un échec est à l'origine de cette décision qui exploite «toutes les possibilités offertes par la législation fédérale pour la régulation du loup en 2025»: l'élimination d'une louve le 1er août dernier n'a pas fait diminuer les attaques, qui ont suscité la colère des éleveurs du Jura vaudois.
D'autres mesures en cours
Une autre demande d'autorisation est en cours auprès de l'OFEV. Celle de pouvoir tirer les jeunes loups de la meute de Haute Valserine, à la frontière avec la France. «Elle est en cours d’évaluation par l’OFEV, notamment au regard des tirs effectués du côté français les 20 et 25 août 2025», précise le communiqué.
Le Canton indique avoir à sa disposition une «large palette de mesures» pour «favoriser la cohabitation entre ce grand carnivore et les activités humaines dans le Jura vaudois». En particulier, en 2025, un renforcement de son «dispositif de soutien aux éleveurs et éleveuses». Celui-ci est étendu sur toute l'année et aux régions de plaine – et plus seulement à la période d'estivage dans les régions d'alpage. Un bilan des actions lancées cette année est attendu en début d'année prochaine.