Le ton monte dans le bâtiment
Grève des maçons: le syndicat dénonce une lettre jugée intimidante

Dans le cadre du débrayage romand des maçons, un courrier de la faîtière des patrons du bâtiment genevois est jugé intimidant par le syndicat. La SSE défend un rappel «factuel» et critique le timing d’une grève en pleines négociations.
Publié: 12:17 heures
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Les ouvriers du bâtiment sont plus d'un millier à défiler dans les rues de Genève, le 3 novembre.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Les maçons romands débrayent lundi 3 et mardi 4 novembre, dans le cadre d'une négociation nationale. Ils défilent à Genève, Lausanne et dans d'autres villes romandes.

Ce lundi, un courrier de la section genevoise de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) met le feu aux poudres. Le syndicat SIT déplore une missive destinée, selon lui, à faire pression sur les ouvriers, rapporte la «Tribune de Genève».

«Dissuader les grévistes»

Selon le SIT, la faîtière des patrons minimise les revendications et suggère que ces deux jours de grève pourraient mettre en péril les acquis des travailleurs, tout en les invitant à s’annoncer à l’avance – une manière de dissuader les grévistes.

La SSE rétorque que son courrier visait à informer les maçons afin qu'ils prennent leurs décisions «en connaissance de cause». Elle s'interroge sur la pertinence d'une grève en plein milieu des négociations, avant même les premières prises de position de l'assemblée des délégués de la SSE, qui aura lieu le 7 novembre. La virulence du SIT tiendrait, selon elle, à son exclusion des pourparlers nationaux.

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