21 millions de francs
Un couple kosovar condamné pour un trafic massif d'héroïne

Le Tribunal fédéral confirme les peines de 9 et 6 ans pour un couple kosovar impliqué dans un trafic d'héroïne à Neuchâtel. Le réseau a exporté environ 21 millions de francs en Albanie sur 8 ans.
Publié: 14:50 heures
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Le Tribunal fédéral confirme les peines de 9 et 6 ans pour un couple kosovar impliqué dans un trafic d'héroïne. (Image d'illustration)
Photo: Getty Images
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Tribunal fédéral rejette les recours d'un Kosovar et de son ex-épouse condamnés pour leur participation à un réseau international de trafiquants d'héroïne. Les peines de 9 et 6 ans, respectivement, prononcées par la justice neuchâteloise sont définitives.

Né en 1953, l'accusé principal a été reconnu coupable d'infractions qualifiées à la loi sur les stupéfiants et de blanchiment d'argent. Seul le trafic de drogue a été retenu contre la femme, de 16 ans sa cadette. Les peines privatives de liberté ont été assorties de l'expulsion pour 5 ans.

Le septuagénaire, qui a touché des prestations de l'assurance accident et de l'assurance invalidité dès les années 1990, son ex-épouse et leur fils ont trempé dans un important trafic de drogue entre 2015 et 2023.

Ils étaient chargés d'accueillir des dealers albanais qui écoulaient l'héroïne dans le canton de Neuchâtel principalement.

Récolte et convoyage d'argent

Le couple récoltait ensuite l'argent et le remettait à des messagers ou encore l'amenait directement en Albanie dans des voitures destinées à l'exportation. La femme tenait la comptabilité des opérations. Ces comptes ont permis d'établir que quelque 21 millions de francs ont été ainsi exportés durant 8 ans.

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral rejette les recours des deux condamnés. La femme demandait son acquittement, expliquant qu'elle n'était pas au courant du trafic et croyait que les sommes étaient le produit de l'exportation légale de voitures organisée par son ex-mari.

Pour la 1ère Cour de droit pénal, cette thèse ne tient pas la route vu les montants en jeu et le rôle tenu par la recourante qui assurait la correspondance pour son comparse illettré. Les recourants contestaient aussi les peines prononcées.

Les juges de Mon Repos estiment que celles-ci sont en rapport avec la culpabilité très lourde des deux condamnés et leur rôle-clé dans le réseau.

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