Nouveau rebondissement dans l'affaire de l'élue Verte accusée d'être impliquée dans un vaste trafic de drogues. Ses collègues du Grand-Saconnex demandent à présent qu'elle soit exclue du parti, révèle la «Tribune de Genève» ce jeudi 21 août.
L'élue, son mari et son fils sont en détention provisoire depuis mars 2025 à Champ-Dollon. L'enquête pour déterminer leur implication dans le réseau «Happy Mania» est encore en cours, mais les suspects nient les accusations en bloc.
Ce réseau – fonctionnant comme un service de livraison pour cocaïne, MDMA et canabis – aurait généré 2,5 millions de francs en 2024.
Les Vert-e-s réagissent
Pierre Eckert, coprésident de la section communale du parti, considère que l'élue n'a jamais été conseillère municipale, puisqu'elle n'a pas eu l'occasion de prêter serment. Il ajoute que la coprésidence du parti a explicitement écrit à l'élue au mois d'avril de ne pas siéger au Conseil municipal.
L'avocat de l'élue, Me Vincent Spira proteste contre cette décision au nom de la présomption d'innocence et accuse les membres du parti de condamner sa cliente par anticipation.
Considéré comme un des cerveaux du réseau, le fils de l'élue a demandé une libération sous caution de 20'000 francs, ce que le Ministère public a refusé.