De l'ADN retrouvé
Les soupçons de trafic de drogue se renforcent contre l'élue verte genevoise

De nouvelles révélations ce lundi dans «La Tribune de Genève» secouent Genève dans l'affaire du réseau de drogue «Happy Mania». L'ADN de l'élue verte et de son fils a été identifié sur des sachets de stupéfiants, tandis qu'un témoignage implique davantage le fils.
Publié: 02.07.2025 à 11:23 heures
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Dernière mise à jour: 02.07.2025 à 15:49 heures
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De nouveaux éléments dans l'affaire de trafic de drogue à Genève accablent davantage l'élue verte et son fils.
Photo: KEYSTONE
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

L’affaire de l’élue verte du Grand-Saconnex, soupçonnée de trafic de drogue, continue de secouer Genève. Selon la «Tribune de Genève», l’ADN de la politicienne et de son fils a été retrouvé sur des sachets de stupéfiants saisis en mai 2023, rajoutant de nouvelles charges contre eux.

Pour rappel, la mère et le fils seraient liés à un vaste réseau, appelé Happy Mania, actif en Suisse romande. Ce trafic, organisé comme un service de livraison, aurait écoulé cocaïne, MDMA et cannabis à grande échelle. Les enquêteurs évoquent une organisation structurée, avec chefs, livreurs et standardistes.

Une enquête construite

Un témoignage, entendu ce lundi en audition, assène un autre coup à la famille. Une femme, impliquée dans une autre affaire de drogue, a affirmé avoir livré deux kilos de cocaïne au fils de l’élue en mars, dans un parking de la commune genevoise. Ce dernier nie les faits, exigeant des preuves, précise la «TDG».

Lors de cette même audition, la procureure a indiqué que des empreintes ont été retrouvées sur une enveloppe contenant des liasses de billets suspectes saisies à la prison de Champ-Dollon. Parallèlement, l’enquête a pu révéler un trafic de vapoteuses au THC: 20’000 unités vendues, pour 1,5 million de francs.

Le fils, installé à Dubaï, est suspecté d’être le cerveau du réseau Happy Mania. Il aurait investi depuis l’étranger, tandis qu’un restaurateur genevois gérerait la logistique, et qu’un mystérieux homme travaillant depuis le Pakistan aurait fait l’intermédiaire. Me Robert Assaël, avocat du fils, dénonce une enquête construite à partir de «quelques éléments et beaucoup d’hypothèses». L’instruction se poursuit.

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