En détention pour trois mois, elle n'est actuellement pas en mesure d'assurer son mandat. Ce mardi 25 mars, «La Tribune de Genève» dévoile de nouvelles informations sur le fonctionnement de ce réseau de trafic de drogue nommé Happy Mania et sur l'implication présumée de l'élue verte interpellée au Grand-Saconnex (GE).
L'enquête de police durait depuis plusieurs mois. La «TDG» décrit un trafic qui fonctionnerait «comme Uber Eats»: commandes des clients sur une application, réception sur un standard téléphonique et livreurs pour faire la transaction.
L'élue nie toute implication
Dans cette structure, la conseillère municipale écologiste – présumée innocente – est soupçonnée d'avoir fait office de collectrice d'argent. En l'absence de son fils, qui serait le chef du réseau, elle aurait pris cette tâche avec son compagnon.
Sur les neuf personnes arrêtées, un seul admet sa participation à un trafic de drogue, détaille le quotidien genevois. L'avocat de l'élue verte informe que sa cliente «est déterminée à prouver son innocence».