Patrick Schär (25 ans) a décroché la médaille d’argent aux SwissSkills il y a trois ans
Une reconversion vers le métier de ses rêves: agriculteur

Patrick Schär, charpentier de 25 ans, poursuit son rêve de devenir agriculteur. Médaillé d'argent aux SwissSkills 2022, il allie son métier actuel à des missions temporaires dans des fermes, tout en élevant dix moutons sur un terrain familial au canton de Berne.
Publié: 00:00 heures
|
Dernière mise à jour: 25.08.2025 à 16:44 heures
Partager
Patrick Schär est toujours heureux lorsqu’il peut exercer le métier d’agriculteur – même s’il gagne sa vie grâce à son premier métier de charpentier.
Photo: Raffael Waldner

En bref

  • Patrick Schär rêve de d'avoir une ferme
  • Il a remporté la médaille d’argent aux SwissSkills 2022 et aide les agricultrices et agriculteurs en tant qu’auxiliaire pendant les vacances.
  • Il a déjà dix moutons de l’Engadine, une race robuste et digne d’être protégée.
L’IA de Blick est encore en phase d’apprentissage et peut parfois se tromper.
Ce contenu sponsorisé vous est présenté par SwissSkills

Son rêve? Avoir sa propre ferme. Patrick Schär, qui exerce encore aujourd’hui son premier métier de charpentier, poursuit déjà dans la voie de l'agriculture avec persévérance et beaucoup de réussites: après avoir réussi son apprentissage d’agriculteur, il a remporté la médaille d’argent aux championnats des métiers SwissSkills 2022.

«Les expériences personnelles que j’ai vécues lors de la compétition et lors de mes préparatifs sont très précieuses», déclare le jeune homme de 25 ans. Il y voit un autre avantage: «Une médaille SwissSkills fait bonne impression dans une candidature à un poste ou à un appel d’offres public dans une ferme.»

Chaque jour, Pädu Schär rend visite à ses dix moutons d’Engadine, son hobby agricole.

C’est Stefan Stucki, son professeur à l’école professionnelle, qui l’a encouragé à participer aux SwissSkills. Celui-ci avait lui-même déjà participé aux championnats des métiers. «J’aime me mesurer aux autres, sans pour autant être un compétiteur acharné», déclare Patrick Schär.

Sans trop d’efforts, celui que tout le monde appelle « Pädu » s’était qualifié pour la finale à Berne lors des qualifications cantonales. Il ne s’attendait pourtant pas à remporter la médaille d’argent aux championnats suisses, ni à être submergé par les réactions : partout où il allait, on le félicitait. S’en sont suivis des hommages et des interviews avec les médias.

Un virage vers le métier de ses rêves

Grâce à sa participation aux SwissSkills, Pädu s’est rapproché de son rêve. Mais sa motivation ne date pas d’hier: elle l’accompagne depuis l’enfance. C’est à cette époque que sa passion pour l’agriculture est née. Il passait alors beaucoup de temps dans la ferme de son oncle et de sa tante, qui avaient repris le domaine familial de son grand-père à Oeschenbach, en Haute-Argovie (canton de Berne). Enfant puis adolescent, Pädu les a régulièrement aidés à l’écurie et aux champs durant ses moments libres.

Ce que Patrick Schär aime dans le métier d’agriculteur, c’est la diversité des tâches.

Cette passion ne l’a pourtant pas conduit directement vers l’agriculture. À l’adolescence, Patrick a choisi une autre voie après plusieurs stages d’essai: il a entamé un apprentissage de charpentier. Plusieurs raisons expliquaient ce choix. La principale: même s’il a grandi dans un cadre rural, la ferme familiale ne revenait pas à ses parents. Sans perspective de reprise, le chemin vers l’agriculture semblait fermé.

À cela s’ajoutaient les réalités du métier: des revenus modestes, des journées longues et exigeantes. En Suisse, près de 20'000 exploitations agricoles ont disparu au cours des vingt dernières années. «Un apprentissage de charpentier me paraissait une base solide et un choix sûr.» Un choix qu’il ne regrette pas, puisqu’il aime toujours ce métier aujourd’hui.

Mais l’agriculture n'a jamais vraiment quitté le jeune bernois. Ainsi, après l’école de recrues, Patrick a décidé de suivre une deuxième formation. En raison de ce premier apprentissage déjà terminé, il a pu réduire sa formation d’agriculteur à deux ans au lieu de trois. «J’ai passé une année dans de super fermes de la région», raconte-t-il. «J’y ai énormément appris.»

Médaillé aux SwissSkills, Patrick Schär mise sur la formation: après l’école de chef d’exploitation, il souhaite aussi passer la maîtrise fédérale.

Lorsqu’il a commencé sa formation de chef d’exploitation, qui correspond à l’examen professionnel d’agriculteur, il y a un an, on lui a reparlé de sa médaille aux SwissSkills. Plus tard, il aimerait également passer la maîtrise fédérale. Il reste donc encore quelques étapes avant son objectif ultime: posséder sa propre ferme

Travail temporaire

En attendant, Patrick Schär se prépare concrètement à la vie d’agriculteur. L’été, il reprend temporairement des exploitations de la région lorsque les familles souhaitent souffler quelques jours. Il a lui-même mis en place ce service d’aide à l’exploitation. Il a par exemple remplacé son cousin Michael Neuenschwander, parti trois jours en vacances au Tessin avec sa femme et ses enfants. 

UBS: Partenaire principal de SwissSkills

La formation professionnelle et la richesse des métiers constituent des piliers essentiels du succès économique suisse. Pour garantir leur pérennité et permettre aux jeunes de découvrir et de développer pleinement leur potentiel, UBS s’engage activement sur l’ensemble des plateformes SwissSkills. Celles-ci visent à renforcer l’excellence de la formation professionnelle en Suisse.

Parmi les initiatives soutenues figurent notamment les championnats suisses des métiers SwissSkills 2025, qui auront lieu à Berne du 17 au 21 septembre, ainsi que l’accompagnement de l’équipe nationale SwissSkills dans sa préparation aux compétitions internationales.

Ringier Médias Suisse est le partenaire média officiel de SwissSkills.

La formation professionnelle et la richesse des métiers constituent des piliers essentiels du succès économique suisse. Pour garantir leur pérennité et permettre aux jeunes de découvrir et de développer pleinement leur potentiel, UBS s’engage activement sur l’ensemble des plateformes SwissSkills. Celles-ci visent à renforcer l’excellence de la formation professionnelle en Suisse.

Parmi les initiatives soutenues figurent notamment les championnats suisses des métiers SwissSkills 2025, qui auront lieu à Berne du 17 au 21 septembre, ainsi que l’accompagnement de l’équipe nationale SwissSkills dans sa préparation aux compétitions internationales.

Ringier Médias Suisse est le partenaire média officiel de SwissSkills.

Lors de cette mission, Pädu a pu collaborer avec son oncle, qui a également mis la main à la pâte. «C’était super. On a seulement inversé les rôles par rapport à quand j’étais enfant: quand je l’aidais à l’époque, je faisais les tâches les plus simples. Aujourd’hui, je m’occupe des tâches les plus exigeantes et lui des tâches les plus faciles.»

C’est dans ce paysage vallonné que Patrick Schär a grandi, et c’est ici qu’il veut aussi travailler comme agriculteur.

Ces affectations temporaires sont possibles parce que son chef à la charpenterie lui donne la liberté de réduire son taux d’occupation sur les chantiers ces jours-là. Il aime beaucoup les tâches à la ferme, car elles lui confirment à maintes reprises qu’il est sur la bonne voie. «Être agriculteur, c’est être indépendant, décider soi-même ce que l’on veut faire, quand et comment.»

Il est également fasciné par la polyvalence de ce métier. «En tant qu’agriculteur, je peux travailler avec des animaux et j’assiste par exemple à la naissance d’un veau, je suis dehors dans la nature et je vois comment les céréales poussent. Et je dois mettre en place et gérer l’exploitation de manière rentable, réparer quelque chose dans l’écurie ou même changer la roue d’un tracteur.»

Une visite aux moutons tous les jours

Quant à son rêve d’avoir sa propre exploitation, une solution se dessine déjà à moyen terme. Pädu préfère toutefois rester discret pour l’instant. Une certitude demeure: sa ferme sera en Haute-Argovie, la région où il a grandi et où il vit encore aujourd’hui. Située au nord-est du canton de Berne, cette terre vallonnée se distingue par ses collines, ses petites vallées et ses prairies escarpées.

Avec son élevage de moutons, Patrick Schär a déjà réalisé une petite partie de son grand rêve.

Et c’est déjà en Haute-Argovie que Pädu a concrétisé une petite partie de son grand rêve: il élève une dizaine de moutons sur une parcelle appartenant à sa mère, qu’il louait autrefois. Un lien direct et quotidien avec l’agriculture, puisqu’il emprunte presque chaque jour le petit chemin naturel qui mène à ses animaux.

Il s’agit de moutons de l’Engadine, une race menacée soutenue par Pro Specia Rara. Mais ce n’est pas cet argument qui a guidé son choix. «Les moutons de l’Engadine sont très robustes, peu exigeants et peuvent donner jusqu’à deux agneaux par an», explique-t-il.

Amoureux des animaux, Patrick Schär est déterminé et a déjà la mentalité d’un agriculteur. Il poursuit son rêve avec ténacité. Mais aussi avec beaucoup de patience.

Présenté par un partenaire

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus