Genève verse 396 millions de francs à la France au titre de compensation financière pour 2025, contre 372 millions en 2024. Cette somme provient de l'impôt à la source perçu sur les salaires des frontaliers travaillant dans le canton.
Sur la base des dernières données fiscales disponibles, à savoir celles de 2023, l'impôt à la source prélevé sur les salaires des frontaliers a totalisé plus de 1,247 milliard de francs, a indiqué mercredi le Conseil d'Etat. Après la rétrocession, plus de 700 millions restent acquis au canton et aux communes.
Basée sur l'accord de 1973 entre la Suisse et la France, cette restitution permet de compenser les charges publiques liées aux habitants de l'Ain et de la Haute-Savoie qui travaillent et sont imposés à Genève en finançant des projets d'infrastructures d'importance régionale. En 2024, il s'agissait notamment d'opérations liées à la mobilité, à l'enseignement et à la gestion des eaux.