320'000 francs dépensés, un million de bénéfices
La gauche lausannoise pousse la Municipalité à acheter des pistolets radars

A Lausanne, le Conseil municipal a approuvé l'achat de deux pistolets radars. La proposition émanait du groupe Ensemble à Gauche, afin de réduire le nombre d'accidents de la route. Le PLR demande qu'ils servent également à flasher les trottinettes.
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Deux pistolets radars sont achetés à Lausanne.
Photo: imago stock&people
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Anna Clara Kohler

A Lausanne, des radars portables doivent permettre de réduire le nombre d’accidents de la route – tout en rapportant jusqu’à 780'000 francs aux caisses communales. Le Conseil communal a approuvé l'achat des deux pistolets radars dans le cadre de la discussion sur le budget 2026, comme l'a rapporté «24 heures». La proposition émanait du groupe Ensemble à Gauche.

Dans un rapport sur le budget 2026, le parti justifie cette mesure par une augmentation du risque d'accidents de la route. «Afin de renforcer la protection de la population contre les risques croissants d'accidents de la route, l'achat de deux pistolets radars supplémentaires est envisagé, entièrement financé par les recettes générées», écrit le groupe.

Des pistolets radar «efficaces à long terme

Auprès de «24 heures», le conseiller municipal Pierre Conscience (EàG) a expliqué que la mesure n'était pas répressive, mais visait à réduire les risques: «Notre groupe s'engage à réduire les risques d'accidents de la route, et c'est un fait que la présence de radars est un facteur de réduction des accidents.» Ensemble à Gauche a souligné que ces appareils sont «particulièrement efficaces sur le long terme», contrairement aux radars fixes dont l'effet s'estompe dès que leur emplacement est connu.

Le coût des deux pistolets radars est estimé à 320'000 francs. Selon EàG, ils devraient toutefois générer des recettes de 1,1 million de francs, ce qui signifie que 780'000 francs nets supplémentaires pourraient entrer dans les caisses de l'Etat.

Le PLR a déposé une proposition complémentaire demandant que les contrôles concernent tous les usagers de l'espace public. «Un véhicule qui roule trop vite ne doit pas être sanctionné différemment d'un vélo ou d'une trottinette qui ne respecte pas le panneau 30», a expliqué la conseillère communale Marlène Bérard à «24 heures». Cette proposition, qui prévoit l'attribution de deux postes à temps plein non pourvus pour les contrôles de tous les usagers de la route, a également été acceptée.

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