Les évènements à l’Est de l’Europe nous montrent que la paix n’est pas quelque chose qui va de soi, relève l'UDC lundi dans un communiqué. La sécurité et la liberté doivent sans attendre redevenir des priorités absolues dans la politique Suisse, ajoute la formation, qui se dit «consternée» par ce conflit et appelle Moscou et Kiev à un cessez-le-feu immédiat.
Face à ce conflit, l'UDC demande au Conseil fédéral de porter les moyens annuels de l'armée à minimum 7 milliards de francs, soit 2 milliards de plus qu’actuellement. Au cours de cette première phrase, l'effectif de l'armée doit augmenter de 20'000 militaires environ, soit un cinquième de plus qu'actuellement, exige l'UDC dans son communiqué.
Réadaptation dans l'air du temps
Avec ces mesures, la Suisse ne se situerait proportionnellement qu’à la moitié du réarmement de l’armée à ce jour prévu par l’Allemagne ou des dépenses de défense de 2% du PIB exigées par l’OTAN à ses États membres, compare le parti.
Par ailleurs, l’UDC demande au Conseil fédéral de défendre davantage les bons offices de la Suisse et de proposer une conférence de paix sur sol helvétique neutre. Les bons offices de médiation de la Suisse doivent rester une option ouverte pour toutes les parties en guerre.
Enfin, la Suisse doit être généreuse dans l’octroi de ses services humanitaires, qu’il s’agisse d’aide sur place ou d’accueil temporaire de réfugiés ukrainiens.
(ATS)