En ce 29 octobre, Journée mondiale de l'AVC, les spécialistes n'ont qu'un seul mot à la bouche, qu'ils martèlent et répètent dans l'espoir de sauver des vies: la prévention. Au sein du CHUV de Lausanne, entre 13h et 19h30, des stands de dépistage, une conférence publique et un atelier consacré à la gestion du stress ont été mis en place, dans l'espoir de sensibiliser la population à ce fléau.
En Suisse, plus de 20'000 personnes sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année et près de la moitié des survivants en gardent de sérieuses séquelles. Et bien que plusieurs progrès aient permis de faire baisser la mortalité de moitié, ces vingt dernières années, il reste crucial d'en parler, de rappeler les signaux d'alerte et habitudes protectrices. En effet, une grande majorité des cas pourrait être évitée, d'après les spécialistes.
«La population et même les médecins ne sont pas toujours au courant des risques méconnus et silencieux, souligne le professeur Patrick Michel, médecin-chef au Centre cérébrovasculaire du CHUV. Les professionnels de la santé sont déjà très occupés à sensibiliser les patients aux risques majeurs, en s’assurant que la personne arrête de fumer et contrôle son diabète, par exemple, si bien que les facteurs mineurs sont relégués à l’arrière-plan.»
Faites notre quiz, pour mieux comprendre les risques
Connaissez-vous les facteurs de risque réels et les signaux d'alerte majeurs? Le quiz ci-dessous, vérifié par des spécialistes, pourra vous donner des informations cruciales, destinées à prévenir l'AVC et à garantir une réaction adaptée en cas de danger. «Il n’est jamais trop tôt pour commencer à se prémunir contre ce risque», souligne notre expert.
Et pour un dernier rappel, voici le résumé des signaux d'alerte, partagé par un médecin, à connaître absolument: