Si la plupart des retraités en Suisse s'estiment satisfaits avec leur prévoyance vieillesse, 37% d'entre-eux indiquent toutefois nourrir quelque regrets à cet égard. Manque d'information, procrastination, proportion d'épargne insuffisante et inadéquation de la stratégie de placement figurent en bonne liste desdits regrets, selon un sondage YouGov ventilé vendredi par l'assureur Baloise. La propension à mettre de l'argent de côté progresse d'ailleurs avec l'âge, au fur et à mesure qu'évoluent les motivations pour ce faire.
Moins d'une personne de moins de trente ans sur deux indique ainsi parvenir à constituer des réserves, destinées en premier lieu à faire face à des impondérables. Un bon tiers des répondants dans cette tranche d'âge cotise néanmoins déjà à un troisième pilier classique et près d'un quart alimente une prévoyance en fonds de placements ou titres.
Le pilier 3a classique séduit 62% chez les 30 à 44 ans et son pendant en investissements 41%. Une personne sur deux dans cette classe d'âge arrive à thésauriser. Les principales motivations résident alors toujours dans la sécurité face à des dépenses imprévues. L'appétence pour la prévoyance privée sous forme d'épargne grignote encore quelques points à 66% lors du passage à la tranche des 45-59 ans, quand l'attrait pour les placements s'amenuise quelque peu à 38%.