Le père de Titeuf
La Ville de Genève veut acheter la villa du bédéiste Zep

La Ville de Genève veut acheter la villa du célèbre bédéiste Zep – le père de Titeuf. Le Conseil municipal a accepté un crédit de 21,5 millions de francs. Mais la droite menace d'un réfédrendum
Publié: 27.11.2024 à 22:12 heures
La Ville de Genève veut acheter la villa du célèbre bédéiste Zep, père de Titeuf, pour 21,5 millions de francs. Objectif: l'ouvrir au public (archives).
Photo: SALVATORE DI NOLFI
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ATS Agence télégraphique suisse

La Ville de Genève veut acheter la villa du célèbre bédéiste Zep, père de Titeuf. Par 47 oui et 24 non, le Conseil municipal a accepté un crédit de 21,5 millions de francs à cette fin. La droite a menacé de lancer un référendum.

Après le débat fleuve de mardi soir, le délibératif a voté le projet déposé par la MCG Yasmine Menétrey. L'élue a rappelé l'urgence de la situation, compte tenu du fait que Zep, de son vrai nom Philippe Chappuis, veut vendre cette propriété qu'il possède depuis 2008. Le célèbre Genevois a accepté de vendre à la collectivité pour 21,5 millions, contre les 25 millions initialement demandés.

La droite s'énerve

Appelée la Campagne Masset, la parcelle de 35'000 mètres carrés est située dans le quartier des Charmilles, sur la rive droite du Rhône. Elle comprend une maison de maître du 18e siècle, une piscine, des vignes qui sont exploitées pour produire du vin, de la forêt et une prairie.

Pour le MCG et la gauche, la Ville de Genève ne devait pas manquer l'opportunité d'acquérir cette propriété exceptionnelle, dont le Conseil d'Etat genevois n'a pas voulu. Objectif: créer un parc public afin d'offrir un espace de verdure dans un quartier qui s'est fortement densifié. La somme sera prélevée sur le budget d'investissement annuel de 180 millions.

Les députés de droite ont, eux, dénoncé un achat compulsif pour un bien protégé aux niveaux cantonal et fédéral et qui, de ce fait, ne pourra pas être transformé pour répondre à un usage public, qui n'est par ailleurs pas encore défini. Ils jugent le coût d'acquisition disproportionné, sans compter les frais de transformation de la villa et d'entretien de l'ensemble du domaine.

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