Il est 19h20 environ, nous sommes le 14 septembre, un parfait inconnu entre dans la cour d'école. Il s'empare précipitamment d'un enfant de trois ans, sous les yeux de sa sœur de 16 ans qui se met à crier. Non loin, sous un couvert, un groupe de danseurs répète un spectacle.
Après avoir consulté un rapport de police, nos confrères de la «Tribune de Genève» reviennent ce vendredi sur cette histoire avec des faits plus détaillés. Ces derniers permettent de reconstituer les événements et le profil du suspect.
Une intervention providentielle
Le quotidien genevois relate que dès les premières secondes de l'enlèvement, la sœur du jeune garçon a tenté de stopper le ravisseur, en vain. Intrigué par ces bruits, un danseur observe la scène puis s'approche rapidement.
Le prévenu poursuit son chemin, la victime sous le bras. L'adolescente et le danseur le suivent de près tout en essayant d'apaiser la situation, mais rien n'y fait. Le danseur lui fait alors un croche-patte. Le ravisseur tombe aussitôt et reçoit des coups dans les côtes.
L'homme parvient à arracher l'enfant des mains de l'agresseur. Les forces de l'ordre débarquent peu de temps après, et menottent le suspect proche de la trentaine, d'origine française.
Enquête en cours
Une fois au poste de police, ce dernier est soumis à l’éthylotest, qui s'avère négatif. Selon un arrêt de la Chambre pénale de recours, le suspect souffre de schizophrénie. Il est finalement acheminé aux urgences psychiatriques. Une instruction pénale est ouverte, l'homme est aujourd'hui prévenu de séquestration et d'enlèvement.