Daniel Jositsch monte au créneau
Les sénateurs veulent une peine de prison à vie plus restrictive

Le Conseil des États a adopté lundi à l’unanimité un projet du Conseil fédéral visant à durcir les conditions de libération conditionnelle pour les personnes condamnées à vie. Désormais, cette libération ne pourra intervenir qu’après 17 ans contre 15 auparavant.
Publié: 02.06.2025 à 18:11 heures
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Les condamnés à la prison à vie devront s'armer de patience avant de pouvoir envisager une libération conditionnelle.
Photo: KLAUS-DIETMAR GABBERT
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ATS Agence télégraphique suisse

La libération conditionnelle pour les condamnés à la prison à vie doit être plus stricte. Le Conseil des Etats a approuvé lundi à l'unanimité un projet du Conseil fédéral rendant cette libération possible après 17 ans d'emprisonnement au lieu de 15.

Le but est de marquer une plus grande différence avec les condamnés à 20 ans de prison, ceux-ci pouvant envisager une liberté conditionnelle au bout de 13,3 ans de réclusion, a indiqué Daniel Jositsch (PS/ZH) pour la commission. Celle-ci n'est accordée que si le condamné a fait ses preuves.

Les sénateurs ont largement approuvé cette modification de la loi. La gauche voulait en revanche que cette nouvelle règle ne s'applique qu'aux personnes condamnées après sa mise en vigueur. Quarante-deux prisonniers sont concernés.

Appliquer cette nouvelle loi à ces condamnés revient à pénaliser ceux qui sont le plus exemplaires, a déclaré Carlo Sommaruga (PS/GE). En vain. Le Conseil des Etats veut éviter de maintenir un système transitoire peu clair. Le dossier part au Conseil national.

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