Les discussions entre les maçons et les employeurs pour améliorer les conditions de travail sont dans l’impasse. Aucune avancée n’a été enregistrée, ont indiqué les syndicats mardi, à l’issue d’une huitième session de négociations. Une grève nationale demeure possible. Sans solution d'ici la fin de l'année, le secteur va se retrouver sans convention collective de travail, une première en plus de dix ans, déplorent Unia et Syna dans un communiqué. L'actuelle convention expire à la fin de l'année.
Les maçons, qui ont à plusieurs reprises exprimé leur ras-le-bol dans les rues, veulent une réduction du temps de travail journalier et une rémunération du temps de trajet vers les chantiers. Les salaires doivent aussi être adaptés au renchérissement. Les négociations vont se poursuivre en décembre. Les syndicats évoquent déjà une grève nationale en cas de désaccord. Le secteur est menacé par la pénurie. Il devrait manquer 30'000 employés d'ici 2040. Actuellement, on compte environ 80'000 maçons en Suisse.