Boss de la recherche sur l'IA
Avec la nomination de ce nouveau professeur, l'EPFL se rapproche d'Apple

L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) vient de nommer ses nouveaux professeurs. Parmi eux, le directeur actuel de la recherche sur l'intelligence artificielle pour Apple. De quoi coopérer étroitement avec le géant californien de la tech.
Publié: 06.12.2024 à 12:25 heures
L'arrivée à l'EPFL du directeur de la recherche chez Apple Samy Bengio ouvre la possibilité d'une collaboration étroite entre l'école polytechnique et la marque à la pomme.
Photo: EPFL
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Léo MichoudJournaliste Blick

L'école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) se rapproche d'Apple et se veut à la pointe de la recherche sur l'intelligence artificielle. L'EPFL annonce ce jeudi 6 décembre avoir nommé plusieurs nouveaux professeurs, dont l'informaticien québécois Samy Bengio, cadre d'Apple et ancien de Google.

Le scientifique – qui sera professeur titulaire à la Faculté informatique et communications (IC) – est actuellement directeur de la recherche sur l'intelligence artificielle et le Machine Learning chez la marque à la pomme. «A l’EPFL, il participera activement à l’enseignement tout en étendant les possibilités de coopération académique avec Apple», se félicite l'école sur son site.

Vers le «raisonnement» des machines

Samy Bengio codirigera un groupe de recherche avec une autre pointure, le professeur de mathématique et d'informatique Emmanuel Abbé, lui aussi employé à temps partiel par Apple. Interviewé ce jeudi par la RTS, le scientifique suisse évoque un «accord EPFL-Apple» dans le cadre duquel «tout ce qui sera produit sera publié ouvertement».

L'objectif est de pousser la recherche sur la capacité des machines IA à faire preuve de «raisonnement», soit «la capacité à composer l'acquis pour extrapoler vers l'inconnu», explique Emmanuel Abbé lors du «19h30». Le consultant en innovation Laurent Haug, au micro de la RTS voit l'arrivée d'Apple à l'EPFL comme «une très bonne nouvelle pour l'écosystème suisse». Mais les intentions de la multinationale restent floues.

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