Existe-t-il vraiment un baby boom durant la dernière semaine de juillet? C'est un phénomène surprenant dont «Heidi.News» nous apprend l'existence, après de premiers émois dans la «Tribune de Genève» voilà trois ans: les femmes seraient nombreuses à demander un déclenchement de leur accouchement avant le 1er août.
Rien à voir avec la Fête nationale ou un quelconque sentiment patriotique — il s'agit d'un enjeu calendaire. En Suisse romande, l'entrée à l'école obligatoire se fait dès 4 ans révolus au 31 juillet. Quelques heures de gestation en plus peut donc avoir de grandes conséquences.
Cette course à l'accouchement a été confirmée par «plusieurs professionnels de la santé genevois» au média en ligne. Celui-ci relate d'ailleurs le témoignage d'une mère dont l'enfant a poussé ses premiers cris... le 1er août à minuit et des poussières, plus de 10 jours après le terme prévu (21 juillet).
«C'est un enjeu de société!»
Son enfant devra donc entrer à l'école à cinq ans révolus et non à quatre. Quelques minutes qui ont de lourdes conséquences... pour le budget de la famille. «Quand on sait qu'il faut sortir des milliers de francs pour une solution de garde sur une année sans place en crèche, on voit bien que ce n’est pas un problème de confort, mais un enjeu de société!», s'exclame la jeune maman, qui aurait «préféré ne rien savoir».
De nombreuses sage-femmes interrogées par «Heidi.News» confirment le phénomène et expliquent que les femmes qui ont déjà plusieurs enfants sont en général plus au courant que les autres concernant cette (mal-nommée) deadline. Si les Hôpitaux universitaires de Genève prétendent «ne rien savoir» de ces considérations calendaires, une blague en vogue à la maternité des Grangettes évoque un «week-end agité» avant le 1er août...