«Génocide» est le mot romand de l'année en raison de son utilisation croissante dans les médias depuis plusieurs années. Les termes liés aux droits de douane imposés par Donald Trump figurent en bonne place dans ce classement dans les différentes langues nationales. La désignation du mot romand de l'année a donné lieu à un vif débat. Au bout de plus de deux heures de discussions, «génocide» a finalement devancé l'expression «39%» d'une petite voix, indique mardi la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Le terme primé n'est «pas un mot comme les autres», peu de termes étant aussi clivants.
Au deuxième rang figure «39%», «mot graphique» qui a provoqué une «déflagration» en Suisse. L'événement a aussi marqué l'année dans les autres langues nationales puisque «dazi» ("droits de douane") est le mot de l'année en Suisse italienne alors que «Zollhammer» ("coup de massue douanier") est 2e en Suisse alémanique derrière «Frauen-Nati». La 3e place revient à «grève», qui renvoie aux mobilisations qui ont marqué l'année en Suisse et dans le monde.