Les jeunes libéraux-radicaux veulent que les accords négociés avec l'Union européenne (UE) soient également soumis à la majorité des cantons. C'est ce qu'ont décidé les délégués réunis samedi à Zurich, adoptant ainsi une position différente de celle de leur parti-mère.
Le président Jonas Lüthy, cité dans un communiqué, a déclaré qu'au vu de la portée de l'accord, une majorité des cantons serait «pour le moins politiquement impérative afin de garantir la légitimité démocratique d'une telle intervention dans notre mécanisme politique». Dans le cadre de la consultation, le PLR n'avait en revanche pas exigé de double majorité.
Protection des salaires
Selon le communiqué, le parti de jeunes salue le fait que les accords négociés «approfondissent les relations économiques avec le principal partenaire commercial de la Suisse». Il juge néanmoins le paquet «critique sur des points centraux» et pose donc une série d'exigences au Parlement, comme une clause de sauvegarde efficace et le rejet de l'extension de la protection contre le licenciement.
Cette clause de sauvegarde et la protection des salaires font partie des points délicats de la mise en œuvre des accords en matière de politique intérieure. Le Conseil fédéral devrait transmettre son message sur le paquet européen au Parlement en mars.