Toutes les coureuses des formations Canyon-SRAM (Niewiadoma), EF Education (Rüegg), Lidl-Trek, Picnic Post-NL et Visma-Lease a bike n'ont donc pas pris le départ de la 1ère étape, un contre-la-montre de 4,4 km entre Huémoz et Villars-sur-Ollon. Le peloton perd ainsi 30 des 93 coureuses inscrites pour cette épreuve.
L'UCI avait décidé de tester sur ce TDRF un nouveau système de suivi de sécurité par GPS pour permettre de localiser les athlètes, notamment en cas de chute. Cette même technologie doit être mise en place lors des Championnats du monde sur route au Rwanda (21-28 septembre).
«Décision surprenante»
«La décision de ces équipes de s'opposer aux règles spécifiques de l'épreuve est surprenante et compromet les efforts de la famille cycliste pour assurer la sécurité de tous les coureurs sur route grâce au développement de cette nouvelle technologie», regrette l'UCI dans son communiqué.
Selon l'organisation mondiale, en refusant de désigner une coureuse pour emporter le dispositif de suivi - une puce de 63 grammes -, les équipes ont fait le choix d'être exclues de l'épreuve. Dans son communiqué, l'UCI fait également remarquer que «la plupart» des équipes concernées font partie d'une organisation développant son propre système de suivi GPS.