Les pistes fermées
Un ours sème la panique à l'aéroport et cloue les avions au sol

Un ours a semé le chaos à l'aéroport de Yamagata, forçant la fermeture de la piste et l'annulation de vols. Les autorités ont mobilisé chasseurs et policiers pour maîtriser la situation, illustrant un problème croissant au Japon.
Publié: 11:40 heures
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Un ours a semé le chaos à l'aéroport de Yamagata, forçant la fermeture de la piste et l'annulation de vols. (Image d'illustration)
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Un ours qui errait sur la piste d'un aéroport japonais a provoqué jeudi l'annulation de vols et la fermeture temporaire du site, tandis que des chasseurs ont été appelés en renfort pour tenter d'attraper l'animal.

L'ours noir est apparu jeudi matin dans l'enceinte de l'aéroport de Yamagata, dans le nord du Japon, entraînant la fermeture immédiate de la piste. Cette première apparition a causé jusqu'à une heure de retard pour quatre vols, avant que l'animal ne réapparaisse autour de midi, cette fois-ci, «courant» sur la piste.

Le personnel de l'aéroport a tenté de le repousser à l'aide d'un véhicule, mais l'ours se trouvant toujours en liberté quelque part sur le site, la piste a été de nouveau fermée.

«Dans ces conditions, il était impossible d'accueillir des avions», a déclaré jeudi soir à l'AFP Akira Nagai, un responsable de l'aéroport de Yamagata. Cette seconde fermeture a entraîné l'annulation de 12 vols. Des chasseurs ont été dépêchés pour installer un piège, tandis que des policiers encerclaient l'aéroport pour empêcher l'ours de s'échapper.

Les rencontres entre humains et ours ont atteint un niveau record au Japon, avec 219 personnes attaquées et six morts sur les 12 mois précédant avril 2024. Le mois dernier, la présence d'un ours avait écourté un tournoi féminin de golf dans le centre du pays, les organisateurs invoquant des raisons de sécurité.

Selon les scientifiques, le changement climatique, qui modifie les sources de nourriture et les cycles d'hibernation, ainsi que la dépopulation liée au vieillissement de la société, poussent les ours à s'aventurer plus fréquemment dans les zones habitées.

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