Représailles de Washington
Les frappes américaines sur plus de 70 cibles ont tué au moins cinq membres de l'EI

Au moins cinq membres de l'État islamique, dont un chef de cellule, ont été tués par des frappes américaines en Syrie. Ces frappes font suite à une attaque ayant coûté la vie à deux militaires américains et un interprète dans la province de Deir ez-Zor.
Un combattant rebelle syrien brandit un drapeau noir islamiste à Damas, le 10 décembre 2024. (Image d'illustration)
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Au moins cinq membres du groupe Etat islamique ont été tués dans les frappes menées par les Etats-Unis, a indiqué samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), après une attaque qui a coûté la vie il y a près d'une semaine à deux militaires américains et un interprète.

Figure parmi eux «le chef d'une cellule» chargée des drones dans la zone, a précisé à l'AFP le responsable de l'ONG Rami Abdel Rahman, ajoutant qu'ils ont été tués dans la province de Deir ez-Zor (est).

Plus de 70 cibles

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir frappé «plus de 70 cibles» dans plusieurs zones de Syrie, Donald Trump parlant de «très lourdes représailles» après l'attaque contre ses soldats le 13 décembre. «Nous frappons très fort contre des bastions de l'EI», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, peu après l'annonce par le Pentagone du début d'une opération «massive». Une source sécuritaire a indiqué à l'AFP que les frappes avaient visé des cellules de l'EI dans les régions de Homs, Deir Ezzor et Raqa.

L'attaque qui a tué trois Américains il y a une semaine dans la région désertique de Palmyre a été menée par un membre des forces de sécurité syriennes qu'elles avaient prévu de limoger en raison de ses «idées islamistes extrémistes», selon les autorités. Washington l'a imputée au groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui ne l'a pas revendiquée.

C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir il y a un an par Ahmad al-Chareh, qui a rompu avec son passé jihadiste et s'est rapproché des Etats-unis. L'EI avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.

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