Révélations dans la presse anglaise
«Nos pires craintes se sont réalisées»: la voisine de William et Kate est à bout

Depuis que que William et Kate ont annoncé emménager dans la «Forest Lodge», les voisins se plaignent. Mais c'est seulement maintenant que l'on commence à voir à quel point ces derniers vont pâtir de la situation. Une riveraine a témoigné dans la presse.
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Le prince William et la princesse Kate continuent de provoquer le mécontentement du voisinage.
Photo: AP
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Sophie Ofer

On savait déjà que l’arrivée du prince William et de la princesse Kate à la «Forest Lodge» n’avait pas fait que des heureux. Autour de leur nouveau «forever home» à Windsor, la famille royale a fait installer d’importantes mesures de sécurité – au grand dam des riverains. Depuis, une zone interdite limite fortement l’accès au très apprécié Great Windsor Park. Mais l’ampleur du mécontentement ne se révèle vraiment que maintenant.

Pour de nombreux habitants, l'«anneau de fer» érigé autour de la nouvelle résidence de la famille de Galles a eu pour conséquence qu'ils ne se sentent plus les bienvenus chez eux. Aujourd'hui, une habitante concernée a fait part de sa colère à la presse britannique.

«Le parc ne leur appartient pas»

Dans les colonnes du journal «The Mirror», une femme prénommée Tina raconte à quel point elle et d’autres habitants doivent désormais se restreindre à cause de la famille royale. Depuis quinze ans, elle empruntait chaque jour le même itinéraire avec son chien. Comme beaucoup d’autres propriétaires d’animaux, elle est aujourd’hui fortement limitée par la fermeture partielle du parc.

«Quand on a appris que William allait s’installer ici, j’en ai parlé avec plusieurs personnes. Nous avons spéculé sur la fermeture des champs et des chemins piétonniers. Beaucoup espéraient que cela n'arriverait pas», se souvient Tina. «Certains n'ont pas été aussi durs avec la famille royale parce qu'ils supposaient que le parc leur appartenait – mais c'est faux», poursuit la riveraine en colère.

«Tous ceux que j'ai croisés étaient en colère»

Malheureusement, les pires craintes des riverains se sont révélées vraies, estime Tina. Elle aurait rapidement reçu un mail du «Crown Estate» lui confirmant la fermeture du parc. Et ce, seulement trois jours avant que l'annonce ne se concrétise. «Quand j'ai appris que nous n'avions plus accès aux terres que pour quelques jours, je me suis rendue sur place. Toutes les personnes que j'ai croisées étaient en colère. J'ai rencontré une femme qui m'a dit qu'elle avait pleuré quand elle a appris la nouvelle».

Elle raconte aussi avoir parlé à des personnes disposant de clés pour accéder à une zone boisée située de l’autre côté de la «Forest Lodge». «Elles étaient désespérées. Ce bois était pour elles comme un jardin derrière la maison. On vous enlève soudain un espace que vous utilisiez depuis des années.»

Les nouvelles mesures de sécurité ne concernent pas seulement les sentiers de promenade. Un centre d’éducation à l’environnement pour enfants, situé dans la zone interdite, a dû fermer. Par ailleurs, deux familles vivant près de la «Forest Lodge» auraient été contraintes de quitter leur logement.

Un arrière-goût d'inachevé

William et Kate ont pu avancer leur grand déménagement au mois dernier et ont même organisé une fête de remerciement pour les collaborateurs qui ont travaillé 24 heures sur 24 pour que la villa soit prête à temps. La «Forest Lodge» vaudrait environ 16 millions de livres. Ce qui équivaut à environ 17 millions de francs suisses.

Bien que de nombreux Britanniques, ainsi que les habitants du voisinage, puissent comprendre que la sécurité de la famille du prince William doive être garantie, il reste pour beaucoup un goût d'inachevé: alors que les membres de la famille royale jouissent de leurs privilèges, les citoyens «normaux» doivent céder du terrain.

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