Renforcement des relations transatlantiques
Giorgia Meloni recevra le vice-président américain JD Vance le 18 avril

La Première ministre italienne Giorgia Meloni rencontrera le vice-président américain J.D Vance à Rome le 18 avril. Cette visite fait suite à son propre déplacement à Washington pour rencontrer le président Trump.
Publié: 13.04.2025 à 13:45 heures
Il y a 15 jours elle s'était ainsi déclarée en phase avec les critiques exprimées par le vice-président américain.
Photo: IMAGO/Andrea Calandra

Giorgia Meloni recevra le vice-président américain J.D Vance le 18 avril à Rome, au lendemain de son propre déplacement à Washington où elle sera reçue par le président Donald Trump, selon un communiqué officiel.

Le vice-président américain s'est converti au catholicisme et sa visite en Italie devrait comprendre, selon les médias de la péninsule, également une étape au Vatican, le 18 avril étant le Vendredi saint qui précède la fin de la période de Pâques.

La cheffe du gouvernement italien et du parti post-fasciste Fratelli d'Italia (FDI) qui fera l'aller-retour au-dessus de l'Atlantique en 48 heures pour être de retour à Rome et recevoir JD Vance, ne veut pas se laisser déborder sur sa droite par son vice-Premier ministre Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite) qui a eu un entretien téléphonique avec le vice-président américain il y a trois semaines.

L'Europe s'est un «peu perdue»

Il y a 15 jours elle s'était ainsi déclarée en phase avec les critiques exprimées par le vice-président américain JD Vance à l'encontre de l'Europe où, selon lui, la liberté d'expression et la démocratie reculent.

«Je dois dire que je suis d'accord», avait-elle déclaré au quotidien Financial Times, ajoutant: «Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue».

Concernant la visite de Mme Meloni à Washington dans un contexte de tensions commerciales en dépit de la suspension provisoire des droits de douane américains, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a rappelé dans une interview dimanche au Corriere della Sera que «les relations transatlantiques sont une priorité de notre politique étrangère».


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