L'eau, aussi appelée or bleu, devient une denrée de plus en plus rare dans le monde. Plus de 50% de la population mondiale vivra dans des régions en pénurie d'eau d'ici à 2050, selon les projections.
L'avenir s'annonce grave pour l'accès à cette ressource essentielle à la vie. Plus de deux milliards de personnes, soit une personne sur quatre dans le monde, n'avaient l'année dernière toujours pas accès à une eau potable gérée en sécurité, selon le dernier rapport des Nations unies.
L'objectif d'un accès universel en 2030 devient «de plus en plus hors de portée», disent les agences onusiennes. L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont les régions qui représentent les niveaux de stress hydrique – soit le moment où la demande en eau dépasse les ressources disponibles – les plus élevés.
Le DFAE annonce ses prévisions
Ce stress a augmenté de 12% depuis 2015 dans ces zones en première ligne face au réchauffement climatique, montre un rapport de l'ONU publié l'année dernière. En Irak par exemple, quelque 170'000 personnes ont été déplacées dans le centre et le sud du pays en raison de facteurs liés au climat, selon des données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) datant d'octobre 2024.
La pression est toutefois présente globalement, le stress hydrique ayant augmenté de 2,8% dans le monde depuis 2015. La croissance démographique, de nouvelles habitudes de consommation et les changements climatiques comptent parmi les raisons derrière ce phénomène. Le Département fédéral des affaires étrangères prévoit que d'ici 2050, plus de 50% de la population mondiale vivra dans des régions confrontées à des pénuries d'eau.