Cette conférence de presse a été... très étrange. En quelques minutes, Donald Trump a réussi à transformer le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 – qui se déroulera aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique – en une séance de questions-réponses sur toutes sortes de sujets politiques. Il s'est tenu face aux médias aux côtés du président de la Fifa, Gianni Infantino.
Une fois de plus, la guerre en Ukraine s'est immiscée dans les discussions. Trump en a profité pour laisser éclater sa colère face aux dernières attaques russes en Ukraine. «Je ne suis pas du tout content. Nous en saurons plus dans les deux prochaines semaines.»
Il a également lancé une petite menace en direction du Kremlin, assurant qu'il avait «intérêt» à «être heureux» après le prochain cycle de négociations. Si personne ne cède, il ajoute avoir «quelques idées» pour trouver une solution.
Du sérieux à l'ironie
Les propos du président américain étaient un mélange sauvage de déclarations politiques sérieuses et de commentaires ironiques. Après avoir exposé ses idées sur Poutine et Zelensky, Trump a soudainement brandi une photo de lui et du président russe. «Il devrait venir à la Coupe du monde l'été prochain. En fonction de ce qu'il se passera, il viendra peut-être.»
Et Trump n'a pas seulement pu admirer le trophée de la Coupe du monde que Gianni Infantino lui a montré. Il a aussi reçu son billet personnel pour assister au match d'ouverture de la Coupe du monde qui se tiendra l'été prochain.