Annonce relayée à Genève
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a coupé 300 postes

Volker Türk, chef du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, alerte sur la situation critique de l'organisation. Avec 300 postes supprimés, des missions essentielles sont compromises, alors que les opposants aux droits humains gagnent en influence.
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme déplore le poids grandissant des mouvements hostiles aux droits humains (archives).
Photo: SALVATORE DI NOLFI
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme «est en mode de survie». Environ 300 postes ont été coupés, a affirmé mercredi à la presse à Genève son chef Volker Türk.

«Du travail indispensable a dû être éliminé, notamment sur la Colombie, la République démocratique du Congo (RDC), la Birmanie, la Tunisie et d'autres pays», a-t-il insisté. A l'inverse, l'Autrichien déplore les ressources grandissantes des mouvements opposés aux droits de l'homme.

Appel aux pays en conflit

Ce montant a atteint 1,2 milliard de dollars de 2019 à 2023 en Europe, selon une ONG européenne. Mais les rejets des droits humains sont eux-mêmes «rejetés» dans de nombreux pays par des manifestations, ajoute le haut commissaire.

Il demande aux parties aux conflits dans la bande de Gaza, en RDC et entre la Thaïlande et le Cambodge d'appliquer les accords pour protéger dans les faits les populations. En Ukraine, le nombre de civils tués a augmenté d'un quart par rapport à l'année dernière, affirme-t-il.

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