Moyen-Orient
Israël pilonne à nouveau des sites militaires syriens

De nouvelles frappes israéliennes ont ciblé des sites militaires à Damas et sa banlieue samedi matin. Ces attaques surviennent une semaine après la prise de la capitale syrienne par une coalition rebelle et la fuite du président Assad.
Le 10 décembre, le porte de Latakia avait été bombardé par les forces israéliennes.
Photo: IMAGO/Middle East Images
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ATS Agence télégraphique suisse

De nouvelles frappes israéliennes ont visé tôt samedi des sites militaires à Damas et sa banlieue, près d'une semaine après la prise de la capitale syrienne par une coalition de rebelles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Depuis la fuite dimanche du président déchu Bachar al-Assad, Israël a lancé des centaines de de frappes contre des sites militaires en Syrie, selon cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources à l'intérieur de la Syrie.

«Les frappes israéliennes ont détruit un institut scientifique» et d'autres positions militaires à Barzé, à la limite nord-est de Damas, et visé un «aéroport militaire» dans les alentours de la ville, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cibles militaires

Les frappes ont également visé des «entrepôts de missiles balistiques» et des lances-roquettes dans la région du Qalamoun, à la périphérie de Damas, ainsi que des «tunnels» sous les montagnes, a ajouté l'Observatoire. Selon lui, ces séries de frappes contre «les sites militaires de l'ancien régime» visent à «détruire ce qui reste des capacités militaires de la prochaine armée syrienne».

Vendredi, l'armée de l'air israélienne a également visé une «base de missiles sur le mont Qassioun à Damas», a ajouté l'OSDH, ainsi qu'un aéroport dans la province méridionale de Soueida et des «laboratoires de recherche et de défense à Masyaf», dans la province de Hama.

Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l'armée de «se préparer à rester» tout l'hiver dans la zone tampon située à la lisière de la partie du Golan syrien occupée par Israël. Les troupes israéliennes sont entrées dans la zone tampon juste après la chute d'Assad. L'ONU a dénoncé une «violation» de l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël.

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