Il a caché le problème durant 6 jours
Un tatouage au henné cause de graves brûlures à un jeune Anglais

Un Anglais de 13 ans s'est fait tatouer au henné le dernier jour de ses vacances à Chypre. Le dessin éphémère lui a causé des brûlures et une éruption cutanée sur tout le corps.
Publié: 28.12.2023 à 21:00 heures
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Tyler Skee a subi de graves brûlures à cause d'un tatouage au henné.
Photo: Facebook / Chloe Skee

Pour bien clôturer ses vacances de famille à Chypre, Tyler Skee, un Anglais de 13 ans a décidé de se faire un tatouage au henné le dernier jour. Il a choisi un motif de dragon de 20 centimètres de long pour orner son avant-bras. Ce qui devait être un souvenir agréable s'est rapidement transformé en supplice. 

Des cloques et des croûtes se sont formées sous le tatouage éphémère du jeune Anglais. Malheureusement, l'histoire ne s'arrête pas là: une éruption cutanée s'est répandue sur tout son corps. Le garçon souffrant d'autisme n'a pas osé le dire à ses parents. Sa famille n'a remarqué le désastre que six jours après leur retour de vacances. Sa mère, Chloe Skee, explique au journal «Metro» que son fils a simplement supporté la douleur parce qu'il pensait que les tatouages devaient faire mal.

Produit chimique interdit dans l'UE

Tyler Skee a ensuite été examiné à plusieurs reprises par des médecins. La dernière consultation eu lieu dans une clinique pour brûlés. Il y a reçu plusieurs crèmes stéroïdes et des médicaments antiviraux. Bien que la blessure ne soit pas encore complètement guérie, les médecins sont confiants.

Mais alors d'où viennent les brûlures? Les médecins avancent que c'est le produit chimique p-phénylènediamine (PPD) qui a déclenché la violente réaction. Le PPD est souvent contenu dans le henné noir afin d'intensifier la couleur. Son utilisation dans les produits cutanés est interdite au sein de l'Union européenne, car il s'agit d'une substance très sensibilisante. Le PPD peut en effet déclencher des allergies pour la première fois. La poudre de henné elle-même n'a pas de propriétés sensibilisantes pour la peau. 

«Si j'avais su à l'époque ce que je sais maintenant, je n'aurais pas autorisé un tatouage au henné», s'indigne la mère du garçon. Pour prévenir ce genre d'incident, elle s'est adressée au tatoueur afin de le sensibiliser aux risques encourus. Elle n'a pour l'instant reçu aucune réponse.

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