Selon l'Europe
Cette semaine sera cruciale et décisive pour l'Ukraine

Ursula von der Leyen souligne l'importance cruciale de la semaine à venir pour l'Ukraine. La présidente de la Commission européenne réitère son appel à une paix juste et durable, insistant sur la fermeté de l'UE malgré la pression.
La présidente de la Commission européenne réitère son appel à une paix durable.
Photo: IMAGO/Anadolu Agency
Post carré.png
AFP Agence France-Presse

«La semaine à venir sera décisive» pour l'Ukraine, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen jeudi soir, réitérant son appel à une «paix juste et durable».

La cheffe de l'exécutif européen a indiqué avoir échangé avec les partenaires de la «coalition des volontaires», qui rassemble des soutiens de Kiev. «Malgré la pression, nous restons absolument fermes sur notre objectif: parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine», a-t-elle insisté sur le réseau social X.

«Durable signifie qu'aucun accord de paix ne doit contenir les germes d'un conflit futur ni déstabiliser l'architecture de sécurité européenne dans son ensemble», a-t-elle ajouté. «Nous avons également discuté de la nécessité de garanties de sécurité robustes et crédibles». «J'ai informé les dirigeants de nos efforts pour sécuriser le financement de l'Ukraine pour 2026-2027. Nos propositions sont sur la table, et le sentiment d'urgence est partagé par tous», a-t-elle assuré.

Les USA font pression

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que les Etats-Unis continuaient de demander d'importantes concessions de la part de son pays dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie, dont le retrait de ses troupes du Donbass.

Donald Trump s'est dit pour sa part «extrêmement frustré» par Kiev et Moscou et veut à présent «des actes» pour mettre fin à la guerre, a rapporté la porte-parole de la Maison Blanche.

Avoirs russes en discussion

Du côté de l'Union européenne, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 se réunissent en sommet à Bruxelles le 18 décembre pour discuter de leur plan de financement de l'Ukraine, avec l'utilisation éventuelle des avoirs russes gelés en Europe. Jusqu'ici, les Européens butent sur l'opposition de la Belgique, où se trouve l'essentiel de ces avoirs de la Banque centrale russe.

Le Premier ministre belge Bart De Wever refuse que son pays soit le seul à payer les pots cassés en cas de problème. Faute de garanties très solides de la part des autres pays de l'UE, «je vais tout faire pour bloquer cette décision», avait-il affirmé à Bruxelles début décembre.

Articles les plus lus