Fièvre, douleurs et furoncles
Un cas inexpliqué d'infection au mpox est en train d'être étudié

Un nouveau cas de mpox clade 1b a été détecté en Angleterre chez une personne sans antécédents de voyage ni lien avec des cas confirmés. L'Agence de sécurité sanitaire britannique enquête sur la chaîne de transmission.
Publié: 07.04.2025 à 16:55 heures
Un nouveau cas de mpox clade 1b a été détecté en Angleterre. (Image d'illustration)
Photo: AFP
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

L'Agence de sécurité sanitaire britannique a annoncé lundi avoir enregistré un nouveau cas d'infection au variant clade 1b du virus mpox sur une personne n'ayant ni voyagé en Afrique ni été en contact avec d'autres malades.

L'agence a précisé que ce «cas humain confirmé de mpox clade 1b» avait été détecté en mars et que tous les contacts de cette personne avaient fait l'objet d'un suivi médical.

Originaire du nord-est de l'Angleterre, cette personne n'a «aucun antécédent de voyage ni lien avec des cas précédemment confirmés au Royaume-Uni», précise l'agence dans son communiqué. Elle a dit enquêter sur la chaine de transmission, assurant toutefois que «le risque pour la population demeure faible».

Fièvre, douleurs musculaires et furoncles

Moins de 10 cas de mpox clade 1b ont été recensés en Angleterre depuis octobre, selon l'agence. Le mpox est causé par un virus de la même famille que la variole, qui peut être transmis à l'homme par des animaux infectés mais peut également se transmettre d'un humain à l'autre par contact physique étroit.

La maladie, détectée pour la première fois chez l'humain en 1970 en RDC, entraîne de la fièvre, des douleurs musculaires et de larges lésions cutanées semblables à des furoncles, et peut être mortelle.

Elle a deux sous-types (clades). Le virus, longtemps endémique en Afrique centrale, a défrayé la chronique en mai 2022 lorsque le clade 2 s'est propagé à travers le monde, affectant principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Près de 128'000 cas de mpox ont été confirmés en laboratoire dans 130 pays depuis lors, y compris 281 décès, selon les données les plus récentes de l'OMS.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la