L'année précédente, un peu plus de 310 victimes avaient été observées, déjà en augmentation par rapport à 2018. Parmi les personnes décédées l'année dernière, moins de 150 ont été tuées lors d'attaques et 218 par des restes explosifs, affirme le rapport de l'Observatoire des armes à sous-munitions.
Mais le nombre de victimes pourrait être plus élevé encore. Les données manquent sur certaines zones. Autre indication, toutes les personnes décédées l'année dernière étaient des civils, dont près de la moitié étaient des enfants.
Plusieurs avancées importantes ont été observées «dans les efforts de déminage et de restitution des terres aux communautés», mais aussi pour l'éducation à la menace de ces armes et l'assistance aux victimes, fait remarquer un responsable du rapport. Grâce notamment aux nouvelles technologies et malgré les différentes restrictions, le coronavirus ne les a lui pas affectées.
Outre le Haut-Karabakh, des victimes identifiées dans sept territoires
Et 29 pays et territoires sont toujours contaminés par des restes explosifs de guerre. La seconde conférence de suivi du traité d'interdiction de cet armement doit avoir lieu du 20 au 21 septembre. Les 110 Etats partie à la convention doivent approuver un plan d'action pour les quatre prochaines années. L'interdiction se renforce, affirme une des responsables du rapport, en charge de ces questions à Human Rights Watch (HRW), Mary Wareham.
Plus de 35 Etats partie ont détruit 99% des stocks déclarés de cet armement. Au total, l'année dernière, trois pays ont détruit plusieurs milliers d'armes à sous-munitions et des dizaines de milliers de sous-munitions. Seuls dix Etats conservent certains dispositifs pour des raisons de formation, autorisées. Environ 63 km2 de terres contaminées ont été nettoyées l'année dernière. Douze pays ont achevé le déminage de leurs zones infectées.
(ATS)