Sous le regard de Xi Jinping
La Chine inaugure son troisième porte-avions, symbole de sa puissance navale

La Chine a mis en service son troisième porte-avions, le Fujian, en présence de Xi Jinping. Plus avancé que ses prédécesseurs, il dispose d’un système de catapultage électromagnétique, rivalisant avec les navires américains.
Publié: 08:02 heures
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Les porte-avions chinois Shandong et Fujian à la base navale de Yulin, près de Sanya, en Chine.
Photo: AP
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ATS Agence télégraphique suisse

La Chine a mis en service son troisième porte-avions lors d'une cérémonie en présence du président Xi Jinping, marquant un jalon crucial dans la modernisation de sa marine face aux Etats-Unis, a rapporté l'agence Chine Nouvelle vendredi. Le Fujian, bien plus moderne et plus puissant que ses deux prédécesseurs, est équipé d'un système de catapulte qui lui permet de propulser une plus grande variété d'avions, et offre un meilleur rayon d'action que ses prédécesseurs, selon cette source.

Le seul autre porte-avions actuellement équipé de ce système est le Gerald R. Ford, de la marine américaine. Après la cérémonie de mise en service qui s'est tenue mercredi sur l'île tropicale de Hainan (sud), «Xi Jinping est monté à bord du Fujian (...) et s'est informé du développement des capacités de combat du système de porte-avions ainsi que de la construction et l'application du système de catapultage électromagnétique», a rapporté Chine Nouvelle.

Toujours derrière les Américains

Le Fujian, à propulsion conventionnelle (et non nucléaire), est le plus grand et le plus avancé des porte-avions chinois. La Chine dispose de deux porte-avions en service actif: le Liaoning, acheté à l'Ukraine en 2000, et le Shandong, premier porte-avions à avoir été construit en Chine, mis en service en 2019.

Mais ils n'ont pas le degré de technicité du Fujian: dépourvus de catapultes, ils sont équipés d'une rampe de type «tremplin», qui ne permet pas aux avions de décoller avec autant de puissance. Cela les contraint à emporter moins d'armes et de carburant.

Engagé dans une rivalité navale avec Washington en mer de Chine méridionale et autour de Taïwan, Pékin reste toutefois sensiblement derrière les Américains en termes de capacité de projection, soulignent la plupart des analystes

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