Annonce de Washington
Un chef d'Al-Qaïda a été éliminé par un drone

L'armée américaine a annoncé vendredi avoir tué un dirigeant d'Al-Qaïda dans une frappe de drone en Syrie. Le raid a eu lieu deux jours après l'attaque contre une base du sud syrien utilisée par la coalition menée par les Etats-Unis.
Publié: 23.10.2021 à 07:48 heures
L'attaque a été menée par un drone MQ-9 "Reaper" (archives).
Photo: Lt. Col.. Leslie Pratt

«Une frappe aérienne américaine menée aujourd'hui dans le nord-ouest de la Syrie a tué le haut dirigeant d'Al-Qaïda Abdul Hamid al-Matar», a indiqué le commandant John Rigsbee, un porte-parole du commandement central de l'armée américaine (CENTCOM) dans un communiqué. La frappe a été menée dans la région de Soulouk, dans le nord de la Syrie sous contrôle turc.

«Nous n'avons constaté aucun signe de victimes civiles à la suite de la frappe, qui a été menée par un drone MQ-9», a-t-il précisé en référence au drone armé surnommé «Reaper» ("la faucheuse» en anglais).

«Al-Qaïda continue de représenter une menace pour les Etats-Unis»

Le porte-parole n'a pas précisé si la frappe avait été menée en représailles après l'attaque de mercredi contre la base d'al-Tanf, utilisée par la coalition antidjihadiste près des frontières syriennes avec la Jordanie et l'Irak, qui n'a pas fait de victime. Selon CENTCOM, cette attaque «délibérée et coordonnée» avait été menée avec des drones et des tirs d'artillerie.

«Al-Qaïda continue de représenter une menace pour les Etats-Unis et nos alliés», a-t-il simplement indiqué. Le groupe «utilise la Syrie comme une base de repli pour se reconstituer, se coordonner avec ses affiliés et planifier des opérations à l'étranger».

Le Pentagone avait éliminé à la fin septembre un autre «haut dirigeant d'Al-Qaïda» en Syrie, Salim Abou-Ahmad, lors d'une frappe aérienne près d'Idleb, dans le nord-ouest du pays. Il était «responsable de la planification, du financement et de l'approbation d'attentats trans-régionaux» perpétrés par l'organisation djihadiste, selon CENTCOM.

Quelque 900 soldats américains restent déployés dans le nord-est syrien, où ils continuent de coopérer avec les forces démocratiques syriennes (FDS), et sur la base d'al-Tanf dans le sud, aux confins de l'Irak et la Jordanie.

(ATS)

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