Accident mortel à Lisbonne
Des employés qualifient le funiculaire de «bombe à retardement»

Après le grave accident de téléphérique à Lisbonne, deux employés portent de graves accusations contre l'exploitant Carris. Ils qualifient le téléphérique de «bombe à retardement» et critiquent le manque de formation et d'entretien.
Publié: 09:31 heures
Partager
Écouter
1/7
Le 3 septembre, Lisbonne a été le théâtre d'une tragédie qui a fait 16 morts.
Photo: imago/Xinhua
Angela_Rosser_Journalistin NewsDesk_Ringier AG_2-Bearbeitet.jpg
Post carré (1).png
Angela Rosser et Blicky IA

Le tragique accident de téléphérique à Lisbonne, qui a coûté la vie à 16 personnes, a ébranlé le Portugal. Deux semaines après l'incident, d'anciens et d'actuels freineurs portent de graves accusations contre l'entreprise exploitante Carris.

Comme le rapporte «Bild», deux employés ont fait part à TVI et CNN Portugal de leurs inquiétudes concernant la sécurité des téléphériques. Un freineur encore employé par Carris et un ancien collaborateur mettent en garde contre la possibilité d'un nouvel accident.

Des freineurs choquent avec leur déclaration sur une «bombe à retardement»

La déclaration d'un freineur est particulièrement alarmante : «Sans le savoir, nous nous promenions avec une bombe à retardement dans les mains». Les ouvriers se plaignent du manque de formation pour les situations d'urgence, notamment en cas de rupture de câble.

L'enquête indique qu'un câble de raccordement souterrain entre deux cabines s'est détaché, ce qui a provoqué le déraillement. Un autre freineur a déclaré: «Il ne m'est jamais venu à l'esprit qu'un câble puisse se rompre ou se détacher, car tous ceux qui nous ont formés nous ont assuré que cela n'arriverait jamais, en aucune circonstance».

L'entreprise rejette les accusations

Les accusations portent également sur des travaux de maintenance insuffisants. Carris a rejeté ces accusations en soulignant qu'aucune plainte officielle n'avait été déposée concernant les ascenseurs ou leur entretien.

La confiance des freineurs dans la sécurité des chemins de fer semble ébranlée. L'un d'entre eux a déclaré: «Pour l'instant, je ne pourrais utiliser l'ascenseur que si je savais qu'il y a eu un grand changement. En l'état actuel, je ne mettrai pas les pieds dedans».

Crainte d'un train avec un système similaire

Les inquiétudes concernent également le chemin de fer Lavra, qui utilise un système similaire à celui du chemin de fer Glória qui a été accidenté. Le freineur a souligné: «Je n'aurais pas le courage. C'est exclu».

La tragédie a laissé des traces profondes et soulève de sérieuses questions sur la sécurité des téléphériques à Lisbonne. L'enquête sur les causes exactes de l'accident se poursuit.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus