Une alerte au tireur, déclenchée ce lundi 16 octobre en fin de matinée, a provoqué l’évacuation d’environ 350 élèves de l’École des assistants socio-éducatifs de Genève, à la rue des Caroubiers, à Carouge, révèle la «Tribune de Genève». Un important dispositif policier a été déployé sur place. Tout le quartier de la Praille a été bouclé, en fin de matinée.
Contacté par Blick, le porte-parole de la police genevoise glisse quelques informations: «On nous a avisés d’un déclenchement d’alarme, relate Alexandre Brahier. Nous avons donc sécurisé et évacué les lieux, et procédé à des vérifications à l’intérieur. Le but était de voir s’il y avait en effet des personnes mal intentionnées dans le bâtiment.»
La procédure «AMOK» (réglementaire depuis la fusillade du lycée américain de Columbine en 1999) ayant été enclenchée, élèves et profs se sont d’abord enfermés dans les salles de classe, se cachant sous les tables, dès le retentissement de l’alarme. À leur arrivée, les forces de l’ordre ont donc dû forcer les serrures de certaines portes en ouvrant le feu, informe le communicant. Ce qui explique les détonations dont fait état le quotidien du bout du Léman. Toutes les personnes ont ensuite été conduites dehors.
C’est un RAS
Au final, c’est une fausse alerte, nous indique encore la police cantonale: «Personne n’a été blessé. Trois personnes ont cependant demandé un suivi psychologique.» Hormis cela, rien à signaler.
«Mis à part les fouilles du bâtiment, qui sont encore en cours, le dispositif a été levé», lâche Alexandre Brahier au moment où il nous parle, vers 13h40. Qui a déclenché cette alarme? Était-ce un accident, une mauvaise blague? L’enquête devra le déterminer.