L’inscription du yodel sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco a été célébrée samedi à Schwyz lors de la «Journée du yodel». La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a pris part aux festivités.
L'événement était organisé par le canton de Schwyz, la haute école de musique de Lucerne – qui propose depuis 2018 un master dans cette discipline –, l'association suisse de yodel et diverses institutions spécialisées. Il s'est tenu deux jours après la décision du comité intergouvernemental de l'Unesco.
«Cinquième langue nationale»
C'est avant tout le patrimoine culturel suisse qui a été célébré, mais pas seulement. Nadja Räss, professeure de musique folklorique et de yodel à la Haute école de Lucerne, a toujours qualifié le yodel de «cinquième langue nationale» de la Suisse, mais elle a relativisé cette affirmation auprès de Keystone-ATS. «On pratique également le yodel en Autriche et surtout dans le sud de l'Allemagne. Et qui sait, peut-être qu'à l'avenir, le yodel sera inscrit sur la liste de l'Unesco de manière multinationale», dit-elle.
La Suisse est déjà associée à plusieurs inscriptions multinationales de traditions au patrimoine culturel immatériel de l'humanité: l'art de la construction en pierres sèches, l'alpinisme, les ateliers de cathédrales et l'irrigation traditionnelle.