Une agression choquante s'est produite au mois de mars sur un vol de la compagnie Swiss reliant Mumbai à Zurich. D'après la «NZZ», un homme d'affaires indien de 44 ans a violé une jeune fille de 15 ans en mars 2025, alors qu'elle s'endormait dans l'avion, un Airbus A330.
Selon l'acte d'accusation du parquet de Zurich, l'agresseur a profité de la situation sans vergogne. Lorsque sa voisine s'est endormie, il a commencé à la toucher et passer son bras autour d'elle.
Une pénétration non consentie
Comme elle ne réagissait pas, il a posé sa main sur sa cuisse avant de la glisser dans son pantalon et de pénétrer son vagin, selon l'acte d'accusation. Il a ensuite posé la main de la jeune fille sur son pénis à plusieurs reprises et l'a frotté contre ses vêtements.
La jeune fille, en état de choc, était incapable de se défendre ni de réagir face à l'agression, rapporte la «NZZ». Elle a donc subi jusqu'à ce que l'homme de 44 ans la lâche.
Après son arrivée à Zurich, l'homme a été immédiatement arrêté et a passé cinq mois en détention provisoire. Il a d'abord nié les faits, puis est passé aux aveux, ce qui a permis d'abréger le procès.
Une nouvelle loi appliquée pour la première fois
Son procès a eu lieu ce mardi 19 août. La nouvelle loi sur les délits sexuels a été appliquée pour la première fois, prouvant que les éléments constitutifs du viol étaient réunis.
L'homme d'affaires a plaidé coupable de viol et d'actes sexuels sur mineur devant le tribunal de district de Bülach. Le tribunal l'a condamné à une peine de prison avec sursis de 18 mois assortie d'une période probatoire de deux ans. Il a également été expulsé du pays pour cinq ans, mais il est toujours autorisé à entrer dans d'autres pays européens.
«Ça m'a traversé l'esprit»
Le tribunal a aussi prononcé une interdiction à vie de travailler avec des mineurs. Lors du procès, l'accusé a déclaré par l'intermédiaire d'un interprète: «Ça m'a traversé l'esprit!» Il a admis qu'il était conscient que sa voisine était jeune, même s'il ignorait son âge exact, et a exprimé ses regrets.
Immédiatement après le procès, l'homme d'affaires a été libéré de sa détention préventive et remis à l'Office des migrations, avant d'être renvoyé en Inde.