Ne pas prendre de risques
Scienceindustries dit oui aux Bilatérales III avec l'Union européenne

L'association Scienceindustries soutient les accords bilatéraux III avec l’UE, jugés essentiels pour l’économie, la recherche et l’emploi. L’association souligne que la stabilité avec l’UE l’emporte sur les risques liés à l’incertitude.
Publié: 13:27 heures
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Selon Scienceindustries, les bénéfices des accords bilatéraux III avec l’Union européenne dépassent largement leurs inconvénients.
Photo: Shutterstock

Pour l'association économique Scienceindustries, les avantages du paquet d'accords bilatéraux III avec l'Union européenne (UE) l'emportent sur les inconvénients. En cette période d'incertitude géopolitique, des relations stables avec le principal partenaire commercial de la Suisse sont essentielles.

L'accord répond aux principales préoccupations des industries chimique, pharmaceutique et des sciences de la vie, a indiqué vendredi l'association faîtière Scienceindustries dans un communiqué. Le paquet assure entre autres l'accès sectoriel sans barrières au marché intérieur de l'UE. Il garantit la participation aux programmes européens de recherche et d'innovation comme Horizon Europe, qui est essentielle pour la Suisse en tant que pôle de recherche et d'innovation.

En outre, il améliore la sécurité de l'approvisionnement grâce à l'accord sur l'électricité. Et grâce à l'accord sur la libre circulation des personnes, le paquet facilite le recrutement de spécialistes dont la Suisse a un besoin urgent, notamment dans le domaine MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique).

Eviter les incertitudes

Le paquet présente aussi des points délicats, notamment ceux de la reprise dynamique du droit et des mesures de protection, lesquels ne doivent pas affaiblir la compétitivité des industries locales. Mais l'objectif final est la prévisibilité, qui disparaîtrait en cas de rejet.

Dans une relation non réglementée, l'UE pourrait par exemple prendre à tout moment des mesures de rétorsion. «L'incertitude qui en résulterait fragiliserait la Suisse comme site d'investissement».

L'UE est de loin le partenaire le plus important de la Suisse, ajoute encore Scienceindustries. Plus de 90% des produits de l'industrie chimique, pharmaceutique et des sciences de la vie sont exportés, dont plus de la moitié vers l'UE. Inversement, environ trois quarts des importations chimiques et pharmaceutiques proviennent de l'UE.

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