La scène s'est produite la semaine dernière, devant la douane de Chancy. Une patrouille mobile de l'Administration fédérale des douanes repère deux véhicules parquées. Coffres ouverts, deux personnes s'échangent des boîtes en plastique.
Intrigués, les agents des douanes interpellent les deux hommes, un Français et un ressortissant égyptien domicilié en Suisse. Il s'avère que les deux hommes s'échangent mutuellement des serpents. Le Français possède un boa Constrictor comlombien et un boa Salomon, l'Égyptien quatre boas constrictors de deux espères différentes ainsi qu'un python.
Des espèces protégées
Tous les boas font partie d'espèces protégées par la Convention de Washington et aucun des deux détenteurs ne possède de certificats CITES, les autorisant à garder de tels animaux. Les serpents du Français ont été confiés à un vivarium de la région, tandis que l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a demandé la «mise en sûreté des serpents de l’Égyptien à son domicile avec défense d’en disposer.»
Contacté, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a demandé la mise en sûreté des serpents de l’Égyptien à son domicile avec défense d’en disposer. Les reptiles du Français ont été confiés à un vivarium de la région. Ne disposant pas de certificats CITES, les deux détenteurs de boas vont faire l’objet de vérifications par l’autorité vétérinaire compétente. (daj)